Proposition britannique de tours d’observation au Liban : un cadeau empoisonné pour Israël ?

Alors que la communauté internationale prétend vouloir « stabiliser » le Liban après les combats, le Royaume-Uni propose un plan dangereux : la construction de nouvelles tours d’observation le long de la frontière sud du Liban – avec Israël. Officiellement, ces tours seraient destinées à l’armée libanaise pour empêcher les infiltrations et renforcer la mise en œuvre de la résolution 1701. Mais la réalité, comme souvent au Moyen-Orient, est bien plus trouble – et bien plus menaçante.

Selon les analyses du chercheur Tal Bari du centre Alma, ces infrastructures ne renforceront pas la paix. Elles offriront au Hezbollah une vue imprenable et permanente sur les positions israéliennes.

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Un projet présenté comme « défensif » mais recyclé pour le terrorisme

Bari rappelle que ce projet n’est pas nouveau : entre 2013 et 2020, la Grande-Bretagne, avec le soutien des États-Unis, a financé et installé plus de 40 tours de surveillance à la frontière nord-est du Liban avec la Syrie. Le projet s’appelait Joint Border Project (JBP), et était censé aider le Liban à lutter contre les trafics et infiltrations djihadistes venant de Syrie.

Mais très vite, les équipements de pointe (caméras thermiques, transmission en temps réel, optiques de nuit) ont été détournés par le Hezbollah, avec la complicité de certains officiers de l’armée libanaise. Résultat : ces tours ont servi à préparer l’assaut du 7 octobre version nord, la « future invasion du Galilée », que les dirigeants du Hezbollah promettent depuis plus d’une décennie.


Un plan « made in Londres », pour des objectifs de Téhéran

Selon les nouvelles informations, le Royaume-Uni souhaiterait étendre ce modèle de « coopération sécuritaire » à la frontière sud – avec Israël cette fois. Sous couvert de respect de la résolution 1701, il s’agit en réalité d’un cheval de Troie stratégique, qui risque de devenir une plateforme d’observation avancée pour le Hezbollah, exactement comme ce fut le cas au nord.

« Ce n’est qu’une question de temps avant que ces tours ne soient contrôlées directement ou indirectement par le Hezbollah », affirme Bari.

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Le précédent est clair : infiltration, corruption, collaboration

Bari détaille comment, déjà avant la guerre :

  • Des soldats du contingent de la FINUL ont vendu l’accès aux caméras à des agents du Hezbollah.
  • Des officiers de l’armée libanaise ont « sous-loué » les postes d’observation au Hezbollah.
  • L’ONG « Green Without Borders », écran pseudo-écologique, a érigé des postes d’espionnage déguisés en cabanes d’observation environnementale.
  • Le Hezbollah a profité de l’absence de surveillance dans ces tours pour y installer des capteurs, du matériel optique et des observateurs déguisés.

« Ces tours sont devenues les yeux du Hezbollah. En financer de nouvelles, c’est leur offrir des jumelles de dernière génération face à Israël. »

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Une menace directe contre la supériorité de Tsahal sur le terrain

La proposition britannique semble naïve, voire complice. En confiant à l’armée libanaise – infiltrée, corrompue, infiltrée par le Hezbollah – des outils d’observation militaires, les Britanniques sapent directement la doctrine sécuritaire israélienne de contrôle visuel et géographique.

« Rien ne remplace la présence physique de Tsahal sur les cinq positions avancées en territoire libanais », martèle l’analyste.


Conclusion : le piège se referme… sauf si Israël dit non

Accepter cette proposition serait remettre les clés du nord d’Israël entre les mains de l’Iran, par l’intermédiaire de son bras armé chiite libanais. Il est encore temps de dire non à ce plan anglo-américain, conçu sans coordination avec Tsahal, sans analyse du terrain, et sans considération des intérêts israéliens.

L’État hébreu doit alerter ses alliés, exposer les preuves de collaboration entre le Hezbollah et l’armée libanaise, et exiger que toute initiative de ce type soit soumise à une supervision israélienne directe.

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