La famille de l’observatrice kidnappée de Nahal Oz, Daniela Gilboa, a approuvé la publication du signe de vie qu’elle a reçu d’elle il y a environ six mois, le 107ème jour de la guerre.
« Je n’ai besoin ni de nourriture, ni d’argent, ni de vêtements, ni de rien, juste que tu nous ramènes vivants à la maison », déclare Gilboa dans la vidéo.
« Je suis sous les bombes et les tirs 24 heures sur 24 et j’ai très peur pour ma vie. Pourquoi devrais-je me sentir abandonné et jeté ? Prenez soin de vous, cher gouvernement, et commencez à faire votre travail correctement. Ramenez-nous vivants à la maison. « , a déclaré Daniela.
« Et toi, ma famille, tu me manques vraiment et je t’aime – maman, papa, Noni, Roiko. Je vous demande d’être fort et de faire tout ce que vous pouvez pour me ramener à la maison, tant que je suis encore en vie », a-t-elle déclaré.
Orli, la mère de Daniela, a commenté la vidéo ce matin dans une interview avec Keshet 12 : « Tant de temps s’est écoulé depuis, cela fait six mois, à partir du 107ème jour, mais je reconnais la situation difficile dans laquelle se trouve ma fille. Elle semble très affirmée et déterminée, mais dit les choses comme un jeu. Je reconnais sa capacité à savoir jouer les choses qu’on lui a dit de dire.
« Pour ceux qui ne la connaissent pas, elle semble très forte et affirmée, mais nous avons reçu un avis psychologique selon lequel elle était dans un état mental difficile à ces moments-là. Ils ont su comparer son comportement par rapport aux autres vidéos que nous leur avons envoyées et elle est dans un état mental difficile, avec toute la force qu’elle parvient à montrer dans cette vidéo, je le rappelle, c’était il y a plus de six mois. Aujourd’hui, je ne sais pas quelle est sa situation », a-t-elle ajouté.
La mère a déclaré qu’un autre signe de vie avait été reçu de sa fille ces derniers mois. « La dernière fois que nous l’avons reçu, c’était il y a deux mois, nous savons qu’elle est en vie. Au-delà de cela, ils ne nous disent rien. Nous ne savons pas si c’est un témoignage ou de quoi il s’agit. L’armée ne partage pas avec nous, nous dit simplement d’une manière très condescendante, ‘signe de vie ‘, et c’est tout. »
