Les résidents de la colonie d’Ateret rapportent qu’un couvre-feu est en place pour les résidents et qu’une inspection stricte est effectuée pour tous les véhicules qui souhaitent franchir la porte.
L’avocat Nati Rom de l’organisation Honnu est arrivé dans la dernière heure à la localité d’Aterat Binyamin afin d’aider les habitants qui ont été assiégés par l’armée, la police et les forces du Shin Bet depuis la fin du Shabbat. Ceux qui entrent et sortent sont priés de se soumettre à un contrôle strict par les forces. Celui qui dirige l’inspection et nuit à la vie quotidienne des habitants est le général de brigade Benjamin, Eliav Elbaz.
« Il y a eu une barricade ici pendant de nombreuses heures dirigée par le général de brigade qui se tient à l’entrée avec des forces de sécurité masquées et le Shin Bet. Les forces ne permettent pas de sortir et d’entrer sans un contrôle strict à l’intérieur des véhicules , et ils procèdent aussi à des arrestations collectives. C’est une punition collective que nous n’avons pas vue et que nous condamnons. »
Par exemple, dans le village d’Al Mu’air après plus de dix chefs d’accusation, on nous a dit qu’il n’y avait pas d’approbation du niveau politique, ce que le commandant en chef ne permet pas de siège las bas. Mais icii, la punition collective est plus facile à faire accepter. Cette chose n’est pas possible, c’est mal, c’est illégal et nous devons l’arrêter immédiatement. . »
Lisa Hominer, une résidente de la localité voisine d’Ataret, a partagé sur Facebook ses sentiments sur la conduite des forces de sécurité et a déclaré : « En tant que résidente de , je vois ce qui se passe autour et j’ai le sentiment que le gouvernement n’a pas changé ici. Les tueurs lancent des pierres sous les auspices de l’armée ! Jusqu’à quatre heures du matin, les meurtriers ont été autorisés à se révolter ! La route était fermée et les habitants de Ateret devaient attendre jusqu’ à Neve Tsuf… L’armée ne nous protège pas mais contient les meurtriers. L’essentiel est qu’ils aient l’air bien dans le monde.
Ce samedi après-midi, un véhicule civil avec des soldats Yassam et un détenu ont quitté la localité. Les Yasmaniks portaient des cagoules, pour se cacher de qui ? Des meurtriers ? Non , de nous ! De nous, les résidents de la localité juive. Honte à eux ! Qui sont-ils ? Une armée au service du Hamas ! »
