Aujourd’hui (mardi) est le 14 du premier Adar. Une année bissextile, avec deux mois d’Adar, nous célébrons Pourim dans le deuxième Adar, mais le 14 du premier Adar a toujours une signification.
Le Talmud explique en quoi Adar devrait être célébré pour une année bissextile. Il y a des raisons pour chaque Adar, mais la décision a été prise par le deuxième Adar, afin de se rapprocher de Pessah.
Néanmoins, il existe certaines lois relatives à Pourim Katan, à savoir qu’il n’est pas permis de jeûner, ni de faire d’éloge funèbre.
Le Hatam Sofer demande la raison derrière ces lois. S’il y a lieu de commémorer Pourim le premier mois d’Adar, toutes les lois doivent être respectées. Sinon, comme ce fut la conclusion du Talmud, quel est l’objectif de respecter les lois en vigueur ce jour-là.
Il répond, nous apprenons d’une autre source, que la Torah oblige une personne qui a vécu un événement miraculeux, qui a eu la vie sauve à faire une sorte de commémoration ce jour-là. Il explique que par conséquent, commémorer Pourim et Chanukah est donc en réalité une obligation de la Torah, mais que la Torah n’a pas précisé comment, ni dans quelle mesure et aucune commémoration précise. Les Sages ont décidé de lire la Méguila, d’allumer des bougies, etc.
Le Hatam Sofer explique que, dans le Talmud, la discussion sur le moment de commémorer Pourim ne concernait que les ajouts rabbiniques, mais que la partie consacrée à la Torah, la commémoration minimale, est également conservée le premier mois, raison pour laquelle nous ne le faisons pas.
Gardons à l’esprit que lorsque nous mangeons (et donc ne jeûnons pas…), selon le Hatam Sofer, nous respectons le commandement de la Torah de commémorer Pourim.
Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved