En France, des gens s’interdisent de poser des questions sur les valeurs ou les pratiques, car les valeurs sont influencées par les cultures et pour les comprendre et être dans une ouverture d’esprit si chère à notre concept de vie, venu tout droit de notre passé colonialiste, on finit par ne plus interdire et surtout pas la culture de  » l’autre ».

Si une interdiction, une revendication, une réclamation pointe son nez, les esprits ouverts nous rappellent qu’il est interdit d’interdire, et nous collent une étiquette de raciste. Ce qui fait que toute critique de « l’autre » est tuée dans l’oeuf. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de quelque chose de grave et d’honteux, il n’est autorisé aucune critique de l’islam, et de là, un nouveau concept délictuel – l’islamophobie – est mis au même rang que l’antisémitisme.

Je précise toutefois que l’anti-sionisme n’a pas encore eu la vertu d’être intronisé par nos élites comme un délit. Le sionisme étant encore un gros mot dont ses lettres de noblesse rejoignent un extrémisme pur et dur, et qui représente de ce fait un grand danger pour les sociétés quelles qu’elles soient.

C’est ainsi que les amalgames s’enchevêtrent les uns aux autres permettant à nos dirigeants de surfer sur le clientélisme en masquant leur incompétence et leur manque de courage. Cela même alors que cela touche nos valeurs prédominantes, à savoir le port du voile et donc la place des femmes, l’abattage rituel par rapport à la souffrance animale. et l’interdiction des « Dieudomaniaques » ici ou là.

On ressent ce manque de courage à tous les niveaux, favorisé par un discours qui stigmatise les opposants de ces dérives. Ainsi Hollande, on le savait, à lui seul a réussi à faire fuir les riches mettant au ban ceux qui réussissent, il a réussi à créer de nouveaux pauvres, et surtout nous a habitué à un discours et une politique clientéliste au point de lui permettre d’aller saluer le génie juif et soutenir la paix en Israël auprès de Netanyahou, et dans un deuxième temps, de dénoncer les israéliens comme des colons, c’est à dire, des usurpateurs et voleurs de terre lors de sa visite chez Abbas, alias Abou Mazen, et surtout sans jamais dénoncer ou condamner le terrorisme si cher aux arabes dits « palestiniens ».
Un tour de passe passe comme il sait le faire à savoir, des discours creux, vides, sans conviction, sans courage et passé maître en la matière. Un système soporifique qui ne fait qu’accroître le manque de confiance dans nos élites, et aussi dans l’avenir de nos enfants où nos valeurs prédominantes se délitent au détriment de « l’autre ».
Par Angy Dahan pour Alyaexpress-News