Ilanah Gritsovsky, rescapée du massacre du kibboutz Nir Oz et ancienne otage du Hamas, a livré une déposition bouleversante ce mardi lors de la présentation du rapport Dina à la résidence présidentielle. Ce rapport met en lumière l’utilisation systématique du viol et de la violence sexuelle comme arme de guerre par les terroristes du Hamas lors du 7 octobre.
« Quand je me suis réveillée, j’étais à moitié nue. Entourée de terroristes. Ils m’ont frappée. Ils m’ont touchée. Mon corps ne savait pas encore ce qui s’était passé, mais mon âme, elle, savait déjà : plus rien ne serait jamais comme avant. »
Le calvaire d’une femme devenue symbole
Ilanah a été enlevée avec son compagnon Matan dans leur maison du kibboutz Nir Oz, ce samedi noir. Elle se souvient :
« Je me souviens des cris. Des coups. De la porte qui explose. On nous a enlevés. Je me souviens de mains qui ne m’appartenaient pas me toucher. J’ai crié. Puis le noir. »
Pendant 55 jours de captivité, elle a subi l’enfer :
faim, soif, humiliations, tortures physiques et mentales.
« Mes os ont été brisés, mon corps détruit. Mais c’est la peur, l’humiliation, le sentiment d’être un objet qui ne me quittent plus. »
Le retour à la vie – et à la lutte
Libérée dans le cadre d’un échange d’otages, Ilanah affirme :
« Je ne suis pas vraiment libre. Parce que la liberté, c’est quand aucune femme ne vit ce que j’ai vécu. Quand on nous croit. Quand on ne garde plus le silence. »
Face à l’incrédulité d’une partie de la société et des médias étrangers, elle réagit avec force :
« On me demande si c’est vrai. Si ça s’est vraiment passé. Oui. Ils ont violé, brûlé, tué. Il y a encore des otages à Gaza. Des femmes, des hommes. Dont Matan, mon compagnon. »
Le cri d’une nation : « On ne les abandonne pas »
Ilanah s’adresse directement à l’État d’Israël :
« Je suis ici pour celles qui n’ont plus de voix. Pour les hommes brisés dans le silence. Pour les 49 otages encore à Gaza. J’ai promis, en quittant l’enfer, de me battre pour eux. Chaque jour. Chaque instant. »
Elle appelle solennellement :
« Signez l’accord. Ramenez-les. Pas au prix d’autres morts. Mais parce que la libération des otages est une valeur juive. Parce qu’on ne les oublie pas. Parce qu’on ne les abandonne pas. »
Un rapport accablant : le Hamas a utilisé le viol comme arme de guerre
Le rapport Dina, présenté à la Première dame Michal Herzog, s’appuie sur 18 mois d’enquête. Il confirme que le Hamas a déployé une stratégie délibérée de viols, de violences sexuelles, de mutilations génitales, et d’humiliations comme outil de terreur.
Parmi les faits :
- Viols collectifs de femmes et d’hommes
- Nudité forcée et tortures sexuelles
- Menaces de mariages forcés et effacement de l’identité sexuelle
- Utilisation de la captivité pour dominer, humilier, effacer.
Une vérité que le monde ne peut plus ignorer
Alors que certains médias ou ONG refusent encore de reconnaître l’ampleur de ces crimes, le témoignage d’Ilanah et le rapport Dina imposent une vérité brute : le Hamas a violé, a torturé, a utilisé les corps comme champs de bataille.
➡️ Pour suivre toutes les révélations liées au 7 octobre :
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