Quand le Daily Mirror transforme une maladie génétique en arme de propagande contre Israël

Il y a des mensonges qui se voient de loin, et d’autres qui s’incrustent insidieusement dans l’imaginaire collectif grâce à une photo choc, un titre racoleur et une bonne dose de mauvaise foi. Le Daily Mirror, tabloïd britannique friand de sensationnalisme, vient de nous en offrir un exemple éclatant.

En une de son site, le journal a publié la photo d’un enfant palestinien de Gaza, Karim Maamar, présenté comme « victime de malnutrition sévère », conséquence supposée de la guerre et de la « politique israélienne ». Les traits émaciés de l’enfant, son abdomen gonflé et ses yeux creusés constituaient le support idéal pour une narration larmoyante.

Sauf que la vérité est ailleurs. Et elle est écrite noir sur blanc dans la source du Mirror lui-même : l’agence turque Anadolu, connue pour être la voix de Recep Tayyip Erdogan. Cette dernière expliquait clairement que Karim souffrait du syndrome de Fanconi, une maladie génétique rare qui provoque :

  • une atteinte chronique du foie et des reins,
  • des troubles graves de l’absorption alimentaire,
  • des infections pulmonaires répétées,
  • et des signes de malnutrition sévère, indépendamment de l’alimentation disponible.

En d’autres termes : Karim est malade depuis sa naissance. Ses symptômes n’ont rien à voir avec la guerre à Gaza ni avec Israël.


L’omission volontaire : une arme journalistique

Alors, comment expliquer que The Mirror ait « oublié » ce détail capital ?
Deux options :

  1. La négligence : mais comment un journal prétendument sérieux peut-il ignorer les lignes mêmes de sa propre source ?
  2. La manipulation volontaire : plus probable. Car un enfant malade par génétique n’est pas vendeur. Un enfant « affamé par Israël » fait couler des larmes, des clics et des tweets.

Soyons honnêtes : il ne s’agit pas d’une erreur, mais d’un choix éditorial cynique. Dans la hiérarchie de l’information occidentale, la vérité passe toujours après le récit anti-israélien.


Une vieille recette : les “enfants victimes” comme arme médiatique

Ce n’est pas la première fois que la presse internationale utilise des enfants pour diaboliser Israël. Depuis des décennies, le Hamas et ses alliés savent que l’image d’un enfant souffrant est l’arme psychologique la plus redoutable. Et trop souvent, les journalistes complices se prêtent au jeu.

Souvenons-nous :

  • 2000 : l’affaire Mohammed al-Dura, cet enfant prétendument tué par Tsahal devant les caméras. L’enquête démontrera plus tard que la scène avait été manipulée. Mais le mal était fait : Israël avait été marqué au fer rouge dans l’opinion.
  • 2014 : la photo d’un enfant syrien mort sur une plage en Turquie avait été recyclée par des militants pour accuser… Israël, alors même que l’enfant n’avait jamais mis les pieds à Gaza.
  • 2021 : plusieurs ONG avaient diffusé les images d’un nourrisson présenté comme mort de faim à Gaza, alors qu’il souffrait en réalité d’une malformation cardiaque diagnostiquée des mois auparavant.

À chaque fois, le même procédé : une image sortie de son contexte, un récit accusateur, et une presse occidentale avide de titres chocs, prête à sacrifier la rigueur sur l’autel de l’idéologie.


Le Hamas, metteur en scène cynique

Il faut aussi rappeler que le Hamas instrumentalise systématiquement les enfants. Non seulement il les endoctrine et les arme, mais il manipule aussi les bilans. Le « ministère de la santé de Gaza », contrôlé par le Hamas, classe souvent des combattants de 17-18 ans comme « enfants » pour gonfler les chiffres des victimes civiles.

Quant aux cas médicaux graves, comme celui de Karim Maamar, ils deviennent immédiatement des icônes de propagande : une photo isolée, un titre accusateur, et le tour est joué.


Israël, l’accusé permanent

Ironie du sort : Israël est la seule armée au monde qui prend des mesures massives pour protéger les civils ennemis.

  • Couloirs humanitaires,
  • largages de tracts,
  • appels téléphoniques individualisés,
  • frappes de semonce.

Pendant ce temps, le Hamas cache ses armes dans les hôpitaux, utilise les écoles comme entrepôts de missiles et interdit à la population de fuir les zones de combat.

Mais pour le Mirror et ses semblables, la logique est simple : peu importe ce que fait Israël, il sera toujours coupable.


Quand une photo devient un mensonge

Revenons à Karim. Oui, son état est tragique. Oui, il mérite des soins, une prise en charge, et l’attention médicale internationale. Mais faire croire qu’il est victime d’Israël, alors qu’il est atteint d’une maladie génétique documentée, c’est à la fois :

  • insulter la vérité,
  • instrumentaliser une souffrance réelle,
  • et renforcer une propagande meurtrière.

Car derrière chaque mensonge de ce type, il y a une conséquence : des manifestations violentes dans les rues européennes, des synagogues attaquées, des Juifs menacés. La photo de Karim, déformée par le Mirror, nourrit directement l’antisémitisme moderne.


Et si le Mirror s’excusait ?

Soyons clairs : le Daily Mirror devrait publier une rectification et des excuses en une. Mais on connaît la règle : les “erreurs” anti-israéliennes ne sont jamais corrigées. Les images circulent, les esprits s’imprègnent, et la vérité arrive toujours trop tard.

Un vieux proverbe arabe dit : « Le mensonge fait le tour du monde pendant que la vérité lace ses sandales. » À Gaza, le Hamas l’a bien compris.


Conclusion : enquêter avant de pleurer

L’histoire de Karim Maamar devrait servir de leçon.
👉 Derrière chaque photo d’« enfant affamé de Gaza », il faut chercher le dossier médical.
👉 Derrière chaque chiffre brandi par le Hamas, il faut chercher la manipulation.
👉 Derrière chaque titre du Guardian, du Mirror ou de la BBC, il faut chercher le narratif idéologique.

Comme le rappelait récemment un analyste israélien : « À Gaza, il n’existe pas de famine organisée par Israël. Il existe une famine organisée par le Hamas… et une famine médiatique organisée par l’Occident. »

À chacun de choisir ce qu’il croit.

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