Quand l’Europe tape sur Israël pendant que les pays arabes font pression sur… le Hamas

C’est une scène surréaliste mais tristement révélatrice : alors que la France, la Grande-Bretagne, l’Irlande et d’autres États européens accentuent leur pression sur Israël, accusé de « retarder la paix », des pays arabes clés comme l’Arabie saoudite, l’Égypte et même le Qatar exigent du Hamas des concessions et un désarmement. L’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, ne cache plus son étonnement :

« L’Europe attaque Israël, mais ce sont les Arabes qui, eux, mettent une pression salutaire sur le Hamas. »

À ses yeux, cette dissonance géopolitique entre l’Occident et le monde arabe révèle une fracture morale :

« Le retour des otages et la fin de la guerre à Gaza viendront quand le Hamas écoutera le président Trump qui a été clair : le Hamas n’a pas d’avenir à Gaza. »

Un rappel cinglant que même certains alliés naturels d’Israël perdent patience devant la diplomatie molle et complice de l’Europe, qui semble oublier que le Hamas est un groupe terroriste désigné.

L’Europe, otage de ses illusions

Depuis l’annonce du Premier ministre britannique Keir Starmer et celle du président Emmanuel Macron, neuf autres pays ont officiellement déclaré vouloir reconnaître un « État palestinien » lors de la prochaine Assemblée générale de l’ONU en septembre. Parmi eux : l’Australie, le Canada, la Finlande, le Luxembourg, la Nouvelle-Zélande, Andorre, San Marino, l’Islande et le Portugal.

Ces États rejoignent une coalition déjà bien avancée composée notamment de l’Espagne, la Slovénie, l’Irlande et la Norvège, dans un mouvement diplomatique qui ignore sciemment la réalité du terrain : le Hamas contrôle encore Gaza, détient plus de 50 otages israéliens depuis plus de 660 jours, et refuse toute reddition ou désarmement.

Les Arabes plus lucides que les Européens ?

Ironie de l’histoire : les capitales arabes sont désormais plus pragmatiques que l’Europe. Ryad, Le Caire et Doha (qui fut pourtant longtemps le porte-monnaie du Hamas) ont, ces dernières semaines, renforcé leur pression sur l’organisation terroriste, exigeant la libération des otages, un cessez-le-feu durable et une sortie de la scène politique.

Un revirement salué discrètement par l’administration Trump, qui continue de considérer le Hamas comme le principal obstacle à la paix dans la région. Mais pendant que le Qatar manœuvre, que l’Arabie saoudite menace, que l’Égypte négocie… l’Europe continue de tendre des micros à Ramallah et d’agiter la promesse creuse d’un « État palestinien » indépendant.

Un État pour qui ? Pour ceux qui torturent, violent et exécutent ?

Reconnaître un État palestinien en l’absence de toute condition est une récompense explicite pour le terrorisme, dénoncent les familles des otages israéliens.

« C’est offrir un drapeau à ceux qui cachent nos enfants dans des tunnels, à ceux qui affament leur propre peuple pour alimenter leurs guerres. »

Pendant ce temps, comme le rappelle Infos-Israel.News, Tsahal continue de découvrir des caches d’armes, des tunnels de combat, et des centres de commandement souterrains à Gaza, prouvant que le Hamas ne prépare pas une paix, mais bien une prochaine guerre.

Et que fait la diplomatie européenne ? Elle signe des communiqués, cite les « droits du peuple palestinien à l’autodétermination », et évacue totalement le sort des otages, dont certains n’ont toujours reçu aucun soin ni visite médicale depuis leur enlèvement.

La vraie voie vers la paix

L’ambassadeur Mike Huckabee a été clair : la paix ne se décrète pas à Bruxelles, elle se gagne à Gaza. Et cela commence par une chose simple :

Faire pression sur ceux qui utilisent les civils comme boucliers humains, et non sur ceux qui envoient leurs enfants à l’armée pour les défendre.

À l’heure où l’ONU s’apprête à entériner une reconnaissance unilatérale aussi dangereuse qu’illégitime, Israël n’a d’autre choix que de s’exprimer haut et fort. Et de rappeler que sans libération préalable des otages, sans désarmement du Hamas, et sans reconnaissance explicite d’Israël comme État juif, toute reconnaissance de la Palestine est un coup de poignard dans le dos du droit international.


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