Quand l’extrême-gauche insulte Ben Gvir : deux poids, deux mesures dans l’État de droit ?

Scène choquante ce shabbat : le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, en route vers la synagogue accompagné de son fils soldat en permission, a été la cible d’une militante d’extrême-gauche hystérique. L’activiste s’est mise à hurler contre lui, le traitant de « terroriste, criminel, raciste et meurtrier ». Des insultes qui ne visent pas seulement un ministre élu, mais qui touchent aussi à la dignité de son fils, combattant de Tsahal.

Ce qui scandalise encore plus : aucune réaction policière. Pas d’arrestation, pas d’interrogatoire, pas même un rappel à l’ordre. Pourtant, on se souvient encore du cas de cette mère de famille qui avait simplement lancé à l’ancien conseiller juridique du gouvernement, Avichaï Mandelblit, « Parashat Mishpatim – honte ! ». Elle fut immédiatement arrêtée devant ses cinq enfants, longuement interrogée, et un dossier pénal avait même été ouvert contre elle.

Deux scènes, deux traitements diamétralement opposés. La première, tolérée au nom d’une prétendue liberté d’expression ; la seconde, réprimée avec sévérité. Deux poids, deux mesures qui révèlent la dérive d’une certaine justice politisée

L’incident de samedi relance un débat de fond : existe-t-il en Israël deux systèmes judiciaires ? Un, implacable, pour les citoyens de droite, les religieux et les patriotes ; un autre, permissif, pour les militants de gauche et les activistes qui n’hésitent pas à salir les institutions et leurs représentants.

Cette asymétrie est d’autant plus dangereuse qu’elle intervient en pleine guerre, alors que l’unité nationale devrait être sacrée. Qu’un ministre, membre du cabinet de sécurité, puisse être agressé verbalement devant sa propre famille sans qu’aucune conséquence judiciaire ne suive, cela envoie un message clair : certains se croient au-dessus des lois.

Il ne s’agit pas d’empêcher la critique politique — Israël est et doit rester une démocratie vivante. Mais lorsque la critique devient insulte, diffamation et haine, surtout en visant un ministre en exercice sur son chemin vers la prière, on franchit une ligne rouge. Ce que certains appellent « liberté d’expression » n’est en réalité qu’un permis de cracher sur l’État et ses symboles.

Itamar Ben Gvir, figure honnie par la gauche, n’est pas seulement un homme politique : il est le représentant d’un ministère crucial, garant de la sécurité intérieure. Le salir ainsi en public, c’est fragiliser l’autorité de l’État. Et si ce genre de comportements reste impuni, pourquoi s’arrêteraient-ils là ?

La question est donc simple : ou bien la loi est la même pour tous, ou bien elle ne vaut plus rien. Israël n’a pas besoin de justice sélective, mais d’un État de droit fort, qui protège ses élus comme ses citoyens.

À ceux qui pensent que tout est permis au nom de la politique, rappelons une vérité : la démocratie ne survit pas quand une partie de ses acteurs se croit au-dessus de la loi.

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