La tartufferie européenne a encore frappé, et cette fois, c’est l’Irlande qui expose son double standard avec une élégance bien irlandaise. Ce pays qui ne manque jamais une occasion de diffamer l’État juif au nom des « droits des Palestiniens » vient de refuser l’entrée sur son territoire à 33 enfants palestiniens qui devaient participer à la célébration d’ouverture de la finale nationale de hurling, sport identitaire en Irlande.
Cette décision ahurissante, baptisée « Visagate » par la presse locale, crée une tempête politique à Dublin. Les larmes de crocodile coulent à flots : manifestations, parlementaires indignés, clubs sportifs solidaires, familles volontaires pour accueillir les enfants, mais rien n’y fait. Le ministère de la Justice persiste : les visas sont refusés pour « raisons administratives ». Cela n’empêche pas l’Irlande d’avoir reconnu l’an dernier « l’État de Palestine » et d’avoir rejoint la plainte grotesque devant la Cour pénale internationale accusant Israël de « génocide » à Gaza.
Les mêmes Irlandais qui hurlent dans les rues de Dublin que Tsahal tue les enfants à Gaza, refusent donc l’accès à des enfants… pour une compétition sportive. Mieux encore, le président du GAA Palestine, Stephen Redmond, s’en lamente : « C’était censé être un jour historique pour les enfants. Hélas, à la dernière minute, l’Irlande leur a claqué la porte au nez. » Quel symbole ! Le pays européen le plus anti-israélien empêche les Palestiniens eux-mêmes de fouler sa pelouse.
Dans son infinie bienveillance, le ministère de la Justice irlandais a assuré que la demande de recours était « traitée immédiatement ». Quant à l’argument « ce n’est pas politique, mais administratif », il ferait rire si l’on était en droit de plaisanter sur le dos des enfants instrumentalisés par la propagande palestinienne.
Pour couronner la farce, les enfants et leurs entraîners regarderont finalement le match… depuis la Jordanie. L’histoire ne dit pas si le royaume hachémite les accueillera à bras ouverts ou si la censure officielle leur préparera un condensé d’antisionisme décomplexé.
Pendant ce temps, la diplomatie irlandaise se pare d’une vertueuse indignation contre Israël. Pas un mois sans que Dublin accueille une manifestation pro-palestinienne ou une collecte de fonds pour Gaza. Sans oublier l’appel au boycott des produits de Judée-Samarie – une obsession locale.
Cette grotesque affaire démontre que l’antisionisme européen n’est qu’un prétexte. Ce n’est pas la défense du peuple palestinien qui motive les gouvernements comme celui de Dublin, mais la haine recuite d’Israël et l’obsession de le diaboliser. Car quand il s’agit de recevoir ces fameux « enfants palestiniens », on dresse des frontières administratives infranchissables. Et après, on viendra pleurnicher sur les médias à propos des « enfants gazouis privés de leur enfance par l’occupation ».
Quant aux Palestiniens eux-mêmes, ils restent les premiers otages de leurs manipulateurs occidentaux, transformés en mascottes de causes politiques à géométrie variable. Ce qui importe vraiment à l’Europe, ce n’est pas leur sort, mais le prétexte qu’ils représentent pour diffamer l’État juif.
Pendant que Dublin ferme ses portes, Infos-Israel.News ouvre les yeux de ses lecteurs.
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