Dans une déclaration en direct sur Channel 12, le journaliste Ohad Hamo a une nouvelle fois fait couler beaucoup d’encre – ou de venin – en déclarant que « des milliers de Gazaouis meurent de faim » et que « la responsabilité incombe aussi à Israël ». Rien que ça. Une prise de parole qui alimente à merveille le récit du Hamas et des chancelleries européennes, au moment même où les soldats israéliens mettent leur vie en jeu pour sécuriser les corridors humanitaires.
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Une rhétorique dangereusement alignée sur celle de nos ennemis
Hamo a affirmé avec assurance :
« Il y a une famine à Gaza, et il faut le dire haut et fort. Je parle chaque jour avec de nombreux Gazaouis. Ils me disent ne rien manger pendant des jours. Ils ont perdu des dizaines de kilos, sont faibles, tremblants. »
Puis, comme pour adoucir la pilule sans vraiment le faire, il précise que « la faute incombe au Hamas… mais aussi à Israël ».
Des mots qui ne passent pas, ni chez les analystes sécuritaires, ni chez les citoyens israéliens, qui lui reprochent de se faire le porte-parole de l’ennemi en pleine guerre existentielle.
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L’indignation sélective de certains journalistes israéliens
Ce n’est pas la première fois qu’Ohad Hamo dérape. Dans ses reportages depuis Ramallah ou Gaza, il a souvent adopté une posture compréhensive vis-à-vis des populations palestiniennes, sans jamais vraiment insister sur la responsabilité criminelle du Hamas, qui détourne l’aide, utilise les civils comme boucliers et empêche l’entrée des vivres pour alimenter ses propres caches.
Doit-on rappeler que ce même Hamas tire sur les camions d’aide qui viennent du côté israélien afin de créer la panique et aggraver la perception d’un siège ? Doit-on aussi rappeler que le Qatar, l’Égypte et l’ONU ont tous admis que l’aide entre à Gaza, mais que le pillage par le Hamas est systématique ?
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Réalité militaire contre fiction médiatique
Tsahal, pour sa part, continue de coordonner l’acheminement de centaines de camions par jour, malgré les risques, malgré les tirs de roquettes, malgré les attaques kamikazes du Hamas autour des zones de distribution humanitaire. Les soldats israéliens assurent même parfois la protection directe des points de distribution – faits rarement évoqués par des journalistes comme Hamo.
Pendant ce temps, les tunnels du Hamas, eux, restent pleins de vivres, de carburants et d’armes. Mais bizarrement, personne n’interviewe les ingénieurs du Jihad islamique pour leur demander pourquoi leurs enfants manquent de riz alors que les bunkers sont bien achalandés.
Quand la parole devient une arme
Ce genre de sortie médiatique irresponsable, surtout venant d’un journaliste israélien diffusé à heure de grande écoute, donne des munitions diplomatiques à tous ceux qui veulent traîner Israël devant les tribunaux internationaux.
Et c’est là que réside le véritable danger : en donnant du crédit au mensonge stratégique du Hamas, Ohad Hamo et d’autres journalistes bien intentionnés mais naïfs sapent la légitimité morale d’Israël dans sa lutte vitale contre l’islamisme armé.
La ligne rouge du journalisme ? Le patriotisme
On peut être critique, on peut être lucide, mais dans une guerre, on doit être aussi responsable. Et dans cette guerre-ci, Israël n’a pas le luxe d’une presse qui fait le jeu de la propagande ennemie, même involontairement.
Dans les jours qui viennent, il est plus que probable qu’Ohad Hamo reçoive le prix de la « liberté de presse » de Reporters Sans Frontières, pendant que les mères de Kfar Aza attendent toujours qu’on retrouve les corps de leurs enfants.
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