Au cœur de l’Europe, en plein XXIe siècle, des synagogues sont à nouveau visées par des attaques. À Paris, plusieurs lieux de culte juifs ont récemment été ciblés par des actes criminels : jets de cocktails Molotov, graffitis antisémites, tentatives d’intrusion lors d’office religieux. Si ces actes ont été rapidement condamnés par les autorités françaises, l’enquête judiciaire en cours révèle un rebondissement glaçant : ces actes ne seraient pas l’œuvre d’individus isolés, mais de réseaux transnationaux liés à l’idéologie islamiste radicale.
Pour Israël, ce constat est doublement grave : il rappelle l’ampleur de l’antisémitisme en Europe, et confirme que les ennemis de l’État juif tentent désormais d’exporter leur combat jusque dans les capitales occidentales.
Un climat empoisonné depuis le 7 octobre
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la vague de soutien au Hamas dans certaines franges de la société européenne a libéré un discours décomplexé de haine anti-juive. On ne parle plus seulement de critiques contre la politique israélienne, mais bien d’appels directs à la violence contre les Juifs, sous couvert de soutien à Gaza.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Cette polarisation extrême, alimentée par les réseaux sociaux, a créé un terreau fertile pour les passages à l’acte.
À Paris, au moins cinq synagogues ont été prises pour cible depuis le début de l’année 2025.
Des communautés vivent désormais sous protection policière constante.
Certains responsables communautaires parlent d’un climat pire que celui des années 1930.
Des suspects liés à l’islamisme radical
Le rebondissement révélé par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) est inquiétant : plusieurs suspects interpellés seraient liés à des mouvances salafistes connues pour leur proximité idéologique avec le Hamas ou les Frères musulmans.
Certains d’entre eux auraient :
consulté des chaînes Telegram diffusant les discours de Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza ;
exprimé leur volonté de « venger Gaza » en s’en prenant à des « cibles juives en France » ;
bénéficié d’un appui logistique de la part de milieux islamistes radicalisés en banlieue parisienne.
Ce profil contredit le narratif commode de l’acte « isolé », et révèle une menace organisée, inspirée par la propagande anti-israélienne mondiale.
La logique du Hamas exportée en Europe
Il ne faut pas se méprendre : ces actes ne visent pas seulement des bâtiments religieux. Ils visent la légitimité de la présence juive en Europe.
C’est la même idéologie que celle du Hamas :
Nier le droit des Juifs à vivre librement dans leurs communautés.
Assimiler tout Juif à un « représentant d’Israël » à abattre.
Utiliser la cause palestinienne comme prétexte au déchaînement antisémite.
L’objectif est clair : importer le conflit israélo-palestinien en France, en visant les Juifs français comme « ennemis de l’intérieur ».
La France face à un dilemme sécuritaire
Les autorités françaises, bien que réactives, sont prises dans une tension permanente : protéger les libertés publiques, tout en répondant à une menace islamiste toujours active.
Mais ce nouvel épisode met la République face à un devoir historique :
Assurer la sécurité physique et psychologique des citoyens juifs.
Nommer les choses : ce n’est pas « l’antisionisme » qui brûle les synagogues, c’est l’antisémitisme.
Rejeter les amalgames et les excuses culturelles.
À ce titre, Israël joue un rôle clé : en partageant ses analyses, ses technologies de sécurité, et ses expériences, il aide la France à comprendre et à combattre cette menace.
Israël et la diaspora : une relation de vigilance commune
À Jérusalem, la situation inquiète. Le ministère israélien des Affaires de la Diaspora a tenu plusieurs réunions d’urgence avec les responsables communautaires européens.
Le message est clair :
Israël ne restera pas silencieux face à la terreur antisémite.
L’État juif considère toute attaque contre une synagogue dans le monde comme une attaque contre le peuple juif.
Les services israéliens proposent une coopération renforcée avec leurs homologues européens.
Le lien entre Israël et la diaspora ne se limite pas au symbolisme : il est concret, vital, stratégique.
L’impunité médiatique : un facteur aggravant
Dans le traitement médiatique français, les actes antisémites sont souvent minimisés, ou relégués dans la rubrique « faits divers ». Cette attitude irresponsable a des conséquences :
Elle banalise la violence antisémite.
Elle nourrit le sentiment d’impunité chez les agresseurs.
Elle fait porter le poids de la menace sur les victimes, et non sur les auteurs.
Les médias doivent prendre conscience que les mots ont un poids, et que l’omission est aussi une forme de complicité.
L’exception israélienne : ce que la France peut apprendre
Israël vit sous la menace permanente depuis sa création. Et pourtant, les synagogues, les écoles, les marchés y sont protégés, ouverts, vivants.
Pourquoi ? Parce que :
L’État nomme clairement l’ennemi.
Il adopte une tolérance zéro face à l’incitation à la haine.
Il implique la société dans la sécurité, tout en préservant les libertés.
Ce modèle, sans être parfait, peut inspirer la France, surtout face à une menace qui dépasse le cadre du terrorisme traditionnel : il s’agit d’une guerre idéologique contre les fondements mêmes de la République.
Conclusion : un signal d’alarme pour toute l’Europe
Les attentats contre les synagogues de Paris ne sont pas des incidents isolés. Ils s’inscrivent dans une stratégie plus vaste d’exportation du djihad islamiste, qui voit dans les Juifs européens des cibles prioritaires.
Israël le sait. Et Israël alerte. Pas pour diviser, mais pour réveiller.
Il est temps que les sociétés européennes prennent la mesure du danger, non seulement pour leurs citoyens juifs, mais pour leur propre cohésion nationale.
Comme l’a dit Golda Meir : « Nous pourrons avoir la paix avec les Arabes le jour où ils aimeront leurs enfants plus qu’ils nous haïssent. »
De la même manière, l’Europe retrouvera sa paix intérieure le jour où elle préférera défendre ses valeurs plutôt que céder à la peur ou à la haine.
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