L’ONG israélienne « Breaking the silence » (Briser le silence) existe depuis 2004, et a pour but de faire passer les soldats israéliens pour des criminels, elle vient de passer à la loupe les actions de Tsahal lors de la dernière opération de cet été à Gaza.
Le co-fondateur de « Breaking the silence », se nomme Yehuda Shaul, qui est-il ?
Yehuda Shaul est un israélien de Jérusalem, dont les médias, le décrivent comme un juif orthodoxe, mais c’est peu probable, vu que son allure avec sa queue de cheval et son désir de se rendre en Inde, pays le l’avoda zara (idolâtrie) n’est pas du tout du goût des juifs orthodoxes .
Comme tous les jeunes enrôlés dans Tsahal, il s’est dit qu’à la fin de son service miliaire, il comptait économiser de l’argent pour aller en Inde, puis d’étudier la philosophie à l’Université hébraïque en Israël. Mais il semble qu’il a trouvé une source de financement plus attractive en écrivant des livres contre son pays et son armée, au profit du peuple le plus écouté par la terre entière : les palestiniens.
Comme dans toutes les armées des pays en guerre, il peut avoir une complexité morale, et Shaul a décidé de médiatiser tous ce qui pourrait être au profit des palestiniens en prenant des photos et en enregistrant des témoignages de soldats comme lui.
En 2004, il fonde avec ses copains, l’organisation « Breaking the Silence ». Depuis leur but est de recueillir des témoignages d’anciens combattants et de soldats de l’armée régulière, et condamner « les abus et les actions contraires à l’éthique de soldats contre les Palestiniens et ensuite les présenter à l’opinion publique ».
Aujourd’hui, il est considéré comme un «traître», par l’armée et un gauchiste, mais cela ne l’empêche pas d’avoir le droit d’exprimer son opinion, car ce qu’il fait en Israël contre son pays, il ne pourrait le faire contre le Hamas ou le Fatah sur leur territoire. «Mes expériences militaires ont causé en moi un grand bouleversement militaire, mais j’ai accompli le service militaire complet sans faire de dégâts », dit-il. « Seulement vers la fin de mon service militaire, quand je me trouvais face à la vie civile, je commençais à voir les choses autrement. »
C’est alors que depuis 2004, Yehouda Shaoul a changé le fusil de cible et vise aujourd’hui ses propres compatriotes : les soldats de Tsahal. Aujourd’hui, les dégâts qu’il a causé et qu’il continue de causer sont importants, car il y a de nombreux mensonges qui accusent injustement Israël de crimes de guerre. Le soutien de la Suisse, pour soutenir sa campagne financièrement a révolté les associations israélienne comme « Mon Israël » :
Sarah Haetzni Cohen, président de «Mon Israël s’est exprimée :« Nous nous battons pour dire au monde que nous ne sommes pas des criminels de guerre. L’Organisation politique « Briser le silence » ne cesse de vanter les droits de l’homme autour du monde, mais elle ne fait en fait que calomnier les soldats de Tsahal et l’État d’Israël. «
Puis, elle déplore le soutien de la Suisse : « En fournissant des fonds, le gouvernement suisse confirme ces mensonges et calomnie contre Israël. Nous agirons pour éliminer ce financement malhonnête ». « Au lieu de promouvoir des discours sérieux et utiles, avec un public israélien sur les dilemmes moraux de Tsahal pendant le combat, il préfére « briser le silence » au public »
Itai Reuveni, un chercheur de l’ONG Monitor a ajouté « Chaque combattant qui était sous le feu sur le champ de bataille peut comprendre la complexité morale des combats, donc on ne sait pas ce que les représentants de l’organisation tentent d’obtenir à l’étranger, sauf pour plaire aux bailleurs de fonds et entrez dans la campagne de délégitimisation d’Israël. »
Ajoutant : « Le soutien du gouvernement suisse et l’événement de ce genre dans la ville de Zurich, est une violation de l’éthique des relations diplomatiques entre les pays amis et ne sont pas utiles pour le processus de paix, la résolution des conflits ou la promotion des droits de l’homme des Israéliens ou des Palestiniens…Il y a beaucoup d’argent et du commerce au sein de cette campagne des « droits de l’homme », elle soulève des doutes sérieux quant à la crédibilité, et ne sert que ceux qui veulent aggraver la haine d’Israël et il n’y a rien de mieux qu’une organisation israélienne pour servir cette haine sur un plateau d’argent ».
[…] Le récent rapport « Breaking the Silence » est une « propagande sans valeur » à moins que les soldats qui sont […]