QUID DE LA SITUATION AVANT LA CONSTRUCTION DE LA BARRIÈRE DE SÉCURITÉ EN ISRAEL ? – Par Didier K.

De 2000 à 2005, plus de 1 000 civils israéliens ont été assassinés, 6 000 autres ont été blessés dans des attentats-suicides, des tirs de snipers, des jets de cocktails et de pierres commis par des Arabes.

Ces agissements criminels ont plongĂ© la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne dans la peur quotidienne. Impossible pour les AutoritĂ©s IsraĂ©liennes de laisser faire ; la construction d’une barriĂšre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© la solution au problĂšme. Notons donc que la barriĂšre est de nature dĂ©fensive, et a Ă©tĂ© pensĂ©e dans le but de stopper la terreur.

QUELLE EST L’EFFICACITÉ DE LA BARRIÈRE DE SÉCURITÉ ?

Depuis qu’elle existe, les crimes terroristes ont chutĂ© de plus de 90%. La peur ressentie par la population a considĂ©rablement diminuĂ©. MalgrĂ© tout, la barriĂšre n’est pas totalement hermĂ©tique.

Ces derniers mois, des attaques ourdies en Judée-Samarie ont frappé Israël : # assassinat des soldats Tomer Hazan et Eden Atias, # charge explosive placée dans un bus de la ville de Bat Yam. La barriÚre de sécurité a donc prouvé son efficience et demeure nécessaire.

POURQUOI LA BARRIÈRE N’EST-ELLE PAS UN MUR ?

Parce que la partie en bĂ©ton ne reprĂ©sente que 3% de la totalitĂ© de la construction. Le reste est une simple clĂŽture, sĂ©curisĂ©e certes, mais sans rapport avec un mur. Pourquoi donc les mĂ©dias s’obstinent-ils Ă  parler de mur et non de clĂŽture ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, faisons une incursion dans l’univers de la propagande.

PETIT COURS DE PROPAGANDE

Nos mĂ©dias vĂ©hiculent de façon souvent inconsciente (mais pas toujours) des Ă©lĂ©ments de la propagande pro-palestinienne. Or cette derniĂšre privilĂ©gie de façon systĂ©matique le terme mur Ă  celui de clĂŽture. Voyons pourquoi. Remarquons en premier lieu que « clĂŽture » a des connotations neutres voire sympathiques : on imagine bien la clĂŽture d’une bergerie, la clĂŽture d’un jardin 
 on voit le mouton broutant dans une prairie clĂŽturĂ©e, n’est-ce pas ?

Vous conviendrez avec moi que ce n’est pas avec un mot Ă©voquant un mouton s’ébattant dans un prĂ© que la propagande va Ă©mouvoir l’opinion occidentale ! (Des esprits subtiles remarqueront tout de mĂȘme que la propagande a un effet dit de moutons de Panurge sur les populations. Mais restons sĂ©rieux, voyons comment le mot mur est bien plus efficace.

« Mur » porte une charge dramatique. Puisé dans le lexique de la guerre froide (le Mur de Berlin), ce mot évoque pour nous un peuple maintenu prisonnier, placé sous la menace de la soldatesque. Du peuple prisonnier, on glisse à la notion de ghetto, qui renvoie au Ghetto de Varsovie. Et voici la lutte contre le nazisme qui vient à la rescousse de la cause arabe !

Ne nous Ă©tonnons pas si la propagande pro-palestinienne use tant du mot mur : RĂ©ussir Ă  concentrer en un seul mot la charge nĂ©gative du communisme, du nazisme et du totalitarisme, relĂšve d’un vrai tour de force. C’est une rĂ©ussite mais cela reste tout de mĂȘme de la propagande, donc du mensonge.

CONCLUSIONS

Admettons-le, la barriĂšre de sĂ©curitĂ© cause une gĂȘne, de la souffrance, voire un sentiment d’humiliation au sein des populations arabes. Le ressentiment occasionnĂ© est dangereux, mais n’est-ce pas le prix Ă  payer pour sauver des vies israĂ©liennes ? Il y a un juste Ă©quilibre Ă  trouver entre la motivation sĂ©curitaire des IsraĂ©liens et l’aspiration des Arabes Ă  la libertĂ© de dĂ©placement. Sur le terrain, loin de la propagande et de l’idĂ©ologie, je note que les AutoritĂ©s IsraĂ©liennes rĂ©ussissent plutĂŽt bien dans cet exercice dĂ©licat.

Par Didier K. pour Alyaexpress-News


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s