Les dons demandés au peuple juif pour la construction du Mishkan (Tabernacle) sont décrits comme étant « recevoir » plutôt que « donner ». Qu’est-ce que cela veut dire ?

De plus, Hachem est le maître de l’univers et tout lui appartient. Avait-il besoin de contributions et de matériaux d’êtres humains pour construire Son Mishkan ?

Le but des contributions était de permettre au peuple juif de participer à la construction du Mishkan. Ainsi, le don était en fait une réception : «Prends pour moi une offrande».

Les nesi’im, les chefs des tribus, ont répondu à l’appel à contributions pour le Mishkan en déclarant qu’ils allaient faire don de ce qui était encore nécessaire après que le reste du peuple juif aurait donné tout ce qu’il pourrait. À la fin, tout ce qui restait à apporter était les pierres précieuses pour l’Éphod, l’huile et les épices pour l’encens et la Ménorah. Les Nesi’im ont été censurés pour s’être conduits de cette manière. Puisqu’ils étaient disposés à apporter tout ce qui était nécessaire, peu importe la taille et la contribution apportée à des objets de valeur pour le Mishkan, la question demeure, cependant, pourquoi ont-ils été censurés ?

Les Nesi’im ont mal compris le but de la donation. Il n’y avait pas de déficit à combler. Hachem n’a pas de déficit. Le don était une opportunité de développement personnel, la purification de l’âme par l’attachement à une entreprise sainte. Aborder la mitsva comme si Dieu avait besoin de nos contributions était ridicule.

La Guemara (Bava Batra 10a) rapporte que le méchant Quintus Tinneius Rufus a un jour demandé à R ‘Akiva : «Si votre Dieu aime autant les pauvres, pourquoi ne leur donne t-il pas ce dont ils ont besoin ? » R’ Akiva a répondu que Hachem pourrait facilement fournir personnellement pour les pauvres, mais il a choisi de nous donner le mérite de donner la Tzedaka (la charité) pour nous sauver de Gehinnom.

Les sages nous disent que nous serons rachetés grâce au mérite de la tsédaka. Puissions-nous reconnaître la grande opportunité qui nous est offerte lorsque nous sommes appelés à soutenir les institutions de la Torah et les pauvres et à mériter ainsi la rédemption.

(Rabbi Zev Leff)

Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved