Dans les tunnels de Rafah, des dizaines de terroristes du Hamas sont désormais piégés, privés d’eau et de nourriture, incapables de communiquer entre eux. Plusieurs d’entre eux ont tenté de fuir ces dernières 48 heures : onze ont été tués, cinq se sont rendus. La situation dans ce “poche de terreur” symbolise l’effondrement tactique du Hamas, tandis qu’Israël hésite encore sur la manière d’achever ce foyer souterrain sans compromettre le fragile cessez-le-feu.
Les forces spéciales de Tsahal poursuivent leur encerclement minutieux de la zone est de Rafah, où se trouve l’une des dernières méga-tunnels stratégiques du Hamas — un réseau souterrain conçu pour résister à des mois de combat, mais qui n’a pas tenu face aux frappes aériennes et à la pression militaire israélienne. Depuis plusieurs semaines, entre 60 et 80 terroristes y sont piégés, répartis dans plusieurs branches qui ne communiquent plus entre elles, probablement à cause des destructions provoquées par l’aviation.
Les terroristes sont aujourd’hui coupés de toute logistique.
Leur eau s’épuise.
Leur nourriture touche à sa fin.
Leur moral s’effondre.
Les témoignages des cinq terroristes qui se sont rendus ces derniers jours sont révélateurs :
« Nous sommes épuisés. Nous n’avons plus rien », ont-ils déclaré lors des premiers interrogatoires menés par le Shin Bet.
Les tentatives désespérées de fuite : un signal de décomposition interne
La situation a basculé samedi matin. Cinq hommes ont tenté de sortir discrètement de la structure souterraine, dans la zone quadrillée par les combattants de l’unité de combat de la brigade Nahal (צק״ח נח״ל). Repérés immédiatement par des drones d’observation, ils ont été neutralisés en quelques secondes.
La veille, six autres terroristes avaient tenté une sortie similaire :
- six éliminés,
- cinq capturés,
- les restants retournés dans les galeries, conscients qu’ils risquent désormais la mort s’ils tentent une nouvelle fuite.
Les vidéos diffusées — notamment celles filmées par Tsahal montrant la détection thermique des silhouettes sortant du tunnel — illustrent la précision du dispositif israélien. Rien, absolument rien, ne bouge en surface sans être identifié.
Les terroristes sont piégés dans une zone limitée à quelques centaines de mètres de diamètre. Selon les estimations, chaque section héberge une trentaine d’hommes, coupée des autres zones et sans commandement unifié.
Le commandant responsable de la région de Rafah Est, un haut gradé du Hamas, serait encore en vie.
Mais son isolement tactique est tel qu’il n’est plus en mesure de gérer ni ses hommes ni la situation sur place.
L’ambiguïté stratégique : faut-il achever la poche ou préserver le cessez-le-feu ?
Israël n’a toujours pas tranché la question centrale :
faut-il prendre d’assaut le tunnel ou attendre que le Hamas s’épuise ?
Un assaut frontal pourrait provoquer l’effondrement total de l’ouvrage et entraîner une forte réponse internationale, notamment de la part des médiateurs impliqués dans la trêve. Le gouvernement israélien doit en effet peser ses actes à l’heure où le Hamas multiplie les accusations d’« escalade », bien qu’il soit lui-même à l’origine des dernières violations.
Le terroriste qui a franchi le “ligne jaune” ce matin, ouvrant le feu sur des soldats israéliens avant d’être éliminé, a fragilisé encore davantage la situation. Israël accuse à raison le Hamas de chercher délibérément à rompre la trêve pour rejeter la faute sur Tsahal.
L’armée israélienne, soutenue par le président américain Donald Trump dans le cadre de l’accord sécuritaire en 20 points, maintient une ligne constante :
toute violation du cessez-le-feu entraîne une réponse militaire immédiate.
La pression du temps : quand la survie devient l’ennemi du Hamas
Avec chaque heure qui passe, la pression interne dans la poche souterraine augmente.
Les terroristes sont désormais isolés par groupes, incapables de partager leur eau et leur nourriture. Les frappes aériennes ont probablement bloqué les conduits reliant les différentes galeries.
Les renseignements israéliens évaluent la situation ainsi :
- Eau : épuisée ou proche de l’être.
- Nourriture : moins de 48–72 heures de réserves dans certaines sections.
- Éclairage : batteries faibles, rendant la navigation interne dangereuse.
- Moral : en chute libre, facteurs de reddition élevés.
- Capacité de combat : limitée, fragmentation des unités.
Selon un officier interrogé par les médias israéliens,
« certains commencent à comprendre que leur seule issue est la reddition. »
Ce scénario affaiblit considérablement le Hamas sur le plan psychologique. Un groupe terroriste qui se targuait de posséder les tunnels les plus élaborés du Moyen-Orient est aujourd’hui réduit à une poignée d’hommes affamés, isolés et paniqués.
Conséquences géopolitiques : Rafah devient un symbole
Cette poche de Rafah n’est pas un simple incident tactique : elle est devenue un symbole politique et stratégique pour les deux camps.
Pour Israël :
- la preuve que les tunnels du Hamas sont vulnérables,
- la démonstration d’un contrôle militaire total sur la zone,
- un message fort aux médiateurs : Israël respecte la trêve mais ne tolérera plus aucune attaque,
- un outil de pression pour exiger du Hamas l’application intégrale de l’accord Trump.
Pour le Hamas :
- un désastre de communication,
- l’image d’un mouvement en déroute,
- la crainte interne d’une vague de redditions,
- une preuve supplémentaire que Gaza est militairement fragmentée.
Les déclarations du Hamas dans les médias arabes montrent une nervosité croissante. L’organisation affirme être “commise à la trêve”, tout en accusant Israël d’en violer les termes. Ces déclarations sont contredites par les faits : les seules violations confirmées proviennent du Hamas.
La dynamique militaire : Tsahal entre encerclement et dissuasion
À la surface, Tsahal renforce son contrôle avec :
- des drones d’observation 24h/24,
- des unités Nahal et parachutistes autour du périmètre,
- des équipes d’explosifs prêtes à sceller les galeries,
- des appareils de brouillage pour empêcher les communications du Hamas,
- une coordination permanente avec les avions de chasse.
L’objectif est simple :
empêcher toute fuite, toute infiltration, toute attaque.
Les terroristes, eux, savent que la zone est hermétiquement verrouillée.
La trêve sous tension : Washington soutient Israël
Le bureau du Premier ministre israélien a publié un message clair sur X (ex-Twitter) :
« Aujourd’hui, le Hamas a violé la trêve. Israël a éliminé cinq hauts responsables et continuera à défendre ses soldats. Israël respecte l’accord, le Hamas ne le respecte pas. »
Un haut responsable américain cité par AP a confirmé que l’attaque du terroriste près du “ligne jaune” constituait une violation explicite du cessez-le-feu :
« La politique convenue avec les médiateurs est simple : toute violation donnera lieu à une réponse immédiate. »
Washington, sous la présidence de Donald Trump, soutient sans ambiguïté cette ligne de fermeté — ce qui renforce la légitimité internationale d’Israël face aux accusations du Hamas.
Analyse : la fin annoncée d’un bastion du Hamas
La situation des terroristes enfermés dans les tunnels de Rafah révèle une réalité stratégique :
le Hamas n’a plus la maîtrise de son terrain.
Il subit la pression psychologique, logistique et militaire d’une armée israélienne qui, sans même entrer dans les tunnels, parvient à neutraliser les combattants un par un.
Cette poche de résistance rappelle d’autres épisodes de la guerre :
- les commandants éliminés dans leurs bunkers,
- les tunnels effondrés,
- les stocks d’armes détruits,
- les combattants abandonnés sans ordres clairs.
La “légende des tunnels invincibles” s’effrite désormais au grand jour.
Conclusion : un avertissement à toute la région
L’étau se resserre.
L’affaiblissement psychologique du Hamas est visible.
Les fuites désespérées, les redditions, l’isolement total : tout indique que la “méga-poche” de Rafah vit ses derniers jours.
Pour Israël, cette bataille dans la pénombre des tunnels n’est pas seulement une victoire militaire :
c’est une preuve que la détermination stratégique, la patience opérationnelle et la supériorité technologique peuvent briser les forteresses terroristes les plus complexes.
Et le message dépasse Gaza :
ce qui se passe aujourd’hui à Rafah résonne à Beyrouth, à Téhéran, à Doha et à Ankara.
Le Hamas, isolé et affamé sous terre, annonce malgré lui que la terreur n’a plus d’abri au Moyen-Orient.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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