Selon les dernières évaluations militaires, l’un des volets les plus sensibles de la guerre contre le Hamas arrive à son étape finale dans la zone de Rafah. Deux mois après la formation du « poche de Rafah » — un réseau de tunnels où s’étaient retranchés entre 150 et 200 terroristes — Tsahal estime qu’il ne reste désormais moins de 30 membres du Hamas encore vivants, isolés, affamés, désorganisés et incapables de reprendre l’initiative.
Source principale : mako (https://www.mako.co.il)
Cette progression spectaculaire résulte d’une combinaison d’opérations souterraines complexes, de frappes aériennes ciblées et d’un travail de renseignement continu ayant permis d’identifier les sorties, les points faibles et les zones logistiques du réseau. Dans le même temps, Israël intensifie avec le CICR les recherches des deux derniers otages tombés en martyr, le réserviste Ran Gouili et le ressortissant thaïlandais Suttisak Rintalak, dont la restitution du corps constitue une priorité nationale.
D’un bastion de 200 terroristes à moins de 30 survivants : le travail méthodique de Tsahal
Début octobre, après que les forces terrestres israéliennes eurent progressé dans l’est de Rafah, une zone définie comme « le couloir jaune » fut isolée, laissant derrière elle un réseau de tunnels où s’étaient retrouvés prisonniers environ 150 à 200 terroristes. Cette enclave souterraine était considérée comme l’une des plus dangereuses de la bande de Gaza.
Aujourd’hui, Tsahal estime qu’il reste :
- moins de 30 terroristes encore vivants dans ce réseau,
- plus de 100 terroristes tués lors des opérations d’ingénierie,
- plus de 30 éliminés après avoir tenté de sortir pour chercher eau, nourriture ou points de fuite.
La majorité des cadres du groupe ont été neutralisés, dont :
- le commandant du bataillon est de Rafah, Abou Ahmad El-Bawab,
- son adjoint Ismaïl Abou Labda, impliqué dans la surveillance et la gestion de plusieurs otages israéliens.
Ce dernier était directement lié à la détention de captifs lors des premières phases des accords d’échange. Sa localisation dans les tunnels a surpris les services israéliens, démontrant une fois de plus la densité et la complexité du réseau.
Unités d’élite mobilisées : Yahalom au cœur de la destruction des tunnels
Depuis deux mois, les forces du génie de Tsahal — notamment l’unité Yahalom, spécialiste du combat souterrain — mènent des opérations systématiques pour neutraliser l’infrastructure du Hamas :
- insertion dans les puits,
- cartographie interne,
- destruction au moyen de charges contrôlées,
- effondrement ciblé de sections entières.
Selon un haut responsable militaire cité par mako, « environ 100 terroristes ont été tués dans les tunnels, dont les corps sont restés enfouis après les effondrements ». Dans plusieurs secteurs, les galeries se sont totalement refermées, rendant impossible toute sortie pour les survivants.
Tsahal indique qu’il faudra encore quelques semaines pour neutraliser les derniers noyaux, qui, selon les renseignements, manquent d’oxygène, de nourriture et de moyens de communication.
Tirs, frappes aériennes et encerclement : Rafah sous pression israélienne constante
Ce lundi, l’armée de l’air a mené six frappes dans la zone de Rafah, visant :
- des sorties de tunnels,
- des équipes armées,
- des installations logistiques.
D’autres attaques ont eu lieu dans le centre et le nord de la bande de Gaza. Sur le terrain, l’artillerie et les chars de Tsahal continuent de tirer pour soutenir les unités et éliminer toute tentative d’évasion.
Un militaire résume :
« Le Hamas essaie encore de tester nos lignes. Chaque tentative est détectée et traitée immédiatement. »
Jabaliya : retour des équipes du Hamas et du CICR pour rechercher les deux derniers otages tombés
En parallèle, Israël a donné l’autorisation à une équipe du Hamas — sous supervision stricte du CICR — d’entrer dans des zones contrôlées par Tsahal afin de rechercher les corps des deux derniers otages tombés :
- Ran Gouili, policier israélien enlevé le 7 octobre,
- Suttisak Rintalak, travailleur agricole thaĂŻlandais.
Des recherches similaires ont aussi été menées ces derniers jours dans :
- le quartier Zeitoun,
- des poches isolées du nord de la bande de Gaza.
Jusqu’ici, aucun résultat.
Selon mako, Israël exerce, par l’intermédiaire de Washington, une pression diplomatique importante sur le Hamas afin d’obtenir la récupération immédiate des corps, conformément aux termes humanitaires du premier accord de cessez-le-feu mené par le président Donald Trump.
Pressions américaines, limites opérationnelles : Israël demande à avancer le « couloir jaune » vers l’ouest
Dans son effort pour localiser les deux martyrs encore retenus, Israël demande depuis plusieurs jours l’autorisation américaine de déplacer légèrement vers l’ouest la ligne opérationnelle fixée — une condition imposée par Washington dans le cadre de la trêve supervisée.
Cependant, pour l’instant, les États-Unis n’ont pas encore approuvé cette modification, ce qui ralentit certains segments de recherche et d’intervention.
Une phase cruciale : Tsahal veut terminer le travail Ă Rafah avant la reconstitution des cellules du Hamas
Les forces de sécurité considèrent la neutralisation du « poche de Rafah » comme un moment stratégique.
L’objectif : assurer que les derniers survivants du Hamas ne puissent pas réorganiser une cellule souterraine ou se mêler aux zones civiles en se faisant passer pour des déplacés.
La combinaison des frappes, de la pression souterraine et du renseignement en temps réel vise à empêcher cette résurgence.
Conclusion : une victoire tactique majeure, mais la bataille des otages reste ouverte
La réduction du nombre de terroristes de 200 à moins de 30 constitue l’un des succès militaires les plus significatifs depuis la reprise des opérations à Rafah.
Mais du point de vue public et humanitaire, la priorité reste inchangée : ramener les deux derniers otages, même tombés, pour offrir à leurs familles un deuil digne.
Israël, épaulé par les États-Unis, continue d’exiger du Hamas une coopération immédiate — condition indispensable à toute avancée politique dans la bande de Gaza.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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