Rapport : « Israël craint de partager des renseignements avec les États-Unis en raison du rapprochement avec Poutine » ; le bureau du Premier ministre dément

Le réseau NBC rapporte que les alliés de Washington envisagent de réduire les renseignements partagés avec elle en raison du rapprochement entre les États-Unis et Moscou. La crainte principale : l’identité d’agents étrangers pourrait être dévoilée par erreur. Aucune action n’a encore été entreprise, mais selon une source informée, « les discussions sur le sujet sont déjà en cours ». Le bureau du Premier ministre israélien a qualifié cette information de « fake news absolue ».

Le rapprochement entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump inquiète non seulement l’Ukraine, mais aussi certains alliés de Washington. Selon un rapport publié par NBC News ce jeudi, Israël ainsi que d’autres pays alliés des États-Unis craignent de partager des renseignements avec eux à cause du dégel des relations entre la Maison Blanche et le Kremlin. Parmi ces pays figurent les membres de l’alliance du renseignement « Five Eyes » : le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que d’autres nations comme Israël et l’Arabie saoudite.

Selon NBC, la principale crainte des agences de renseignement de ces pays concerne la possibilité que l’identité d’agents étrangers coopérant avec elles soit accidentellement révélée en raison du rapprochement entre Washington et Moscou. Plusieurs sources ont indiqué à NBC que « des discussions sur ce sujet sont déjà en cours ». Toutefois, une source a affirmé qu’aucune action concrète n’a encore été entreprise.

Ces mêmes sources ont ajouté que les partenaires des États-Unis examinent la possibilité de revoir les protocoles en matière de partage de renseignements, afin de prendre en compte ce rapprochement entre l’administration Trump et le Kremlin.

Selon NBC, chaque agence de renseignement traite ses engagements envers ses agents et sources étrangères de manière « sacrée » et s’engage à garantir leur sécurité et leur anonymat. Des hauts responsables aujourd’hui à la retraite ont déclaré à la chaîne américaine que toute action mettant en péril ces engagements constituerait une violation de la confiance entre les agents et leurs agences de renseignement, ce qui pourrait inciter certaines agences à ne plus partager certaines informations avec Washington.

En réalité, il s’agirait d’une partie d’une réévaluation plus large des relations des États-Unis avec leurs partenaires, y compris en matière de diplomatie, de commerce et de coopération militaire, ainsi que de renseignements. Bien que l’ampleur du changement de politique de Washington envers Moscou ne soit pas encore claire, une source officielle occidentale a déclaré que les alliés des États-Unis examinent les conséquences possibles d’un « changement de cap historique ».

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Brian Hughes, interrogé sur la possibilité que les alliés limitent le partage d’informations avec Washington, a déclaré que le président Trump possède une « vision claire » de ses ennemis et des menaces qu’ils représentent pour la sécurité nationale. Selon lui, « les États-Unis disposent de capacités de renseignement inégalées, ce qui explique précisément pourquoi des alliances comme ‘Five Eyes’ existent ». Hughes a ajouté que Trump « travaillera avec tout allié ou partenaire qui comprend le monde dangereux que nous avons hérité après les années catastrophiques de Biden. Sous sa surveillance (Biden), la guerre en Ukraine a éclaté, l’Afghanistan a été abandonné, et le massacre du 7 octobre a eu lieu ».

Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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