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Après que son fils Yair a insulté le président français Emmanuel Macron qui a deux reprises a confirmé la création prochaine d’un état palestinien, le Premier ministre Netanyahu a apporté son soutien à son fils bien Yair Netanyahu.

Netanyahu a déclaré qu’il aimait son fils, « un vrai sioniste qui se soucie de l’avenir de l’État », et bien que la forme de ses déclarations soit « inacceptable » pour son père, en substance, Yair a absolument raison – son père est entièrement d’accord avec lui.

« Le président Macron se trompe gravement en continuant à promouvoir l’idée d’un État palestinien au cœur de notre pays, un État qui ne cherchera qu’à détruire l’État d’Israël… Nous ne mettrons pas notre existence en danger avec des illusions déconnectées de la réalité, et nous n’accepterons pas de sermons sur la création d’un État palestinien qui menacerait l’État d’Israël, de la part de quelqu’un qui refuse d’accorder l’indépendance à la Corse, à la Nouvelle-Calédonie, à la Guyane française et à d’autres territoires dont l’indépendance ne menacera en rien la France », a écrit le Premier ministre, reprenant le contenu du message de Yair.

Pour rappel, mercredi dernier, Macron a déclaré sur France 5 que son administration reconnaîtrait un État palestinien dans les prochains mois.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Dans une interview accordée à la chaîne à l’issue d’une visite de deux jours au Caire, Macron a expliqué que l’objectif de la France est désormais de mettre fin au blocus humanitaire de la bande de Gaza et de déclarer un nouveau cessez-le-feu.

Par le passé, le président a déclaré que la France reconnaîtrait un État palestinien, mais pour que cette démarche soit utile, le moment doit être opportun.

Macron et les dirigeants égyptien et jordanien ont convenu de tenir une conférence internationale à Paris sur « deux États pour deux peuples », et le président français semble désormais croire que le moment est venu.

Les relations entre les deux pays se sont sensiblement détériorées au cours de l’année écoulée, Macron ayant fait une série de déclarations contradictoires au cours de cette période, allant d’une coalition conjointe avec Israël pour lutter contre le terrorisme à une condamnation ferme des actions militaires à Gaza. L’incohérence de la politique du maître de l’Elysée saute également aux yeux de nombreux Français : chacun de ses discours concernant le Moyen-Orient s’accompagne d’un flot de critiques sur les réseaux sociaux français. Au Liban, la position de la France est en contradiction avec celle d’Israël, Paris accusant Israël de violer le cessez-le-feu alors même que Tsahal répond aux tirs de roquettes en provenance du sud du Liban.

« La position de la France est claire : oui à la paix, oui à la sécurité d’Israël, oui à un Etat palestinien sans le Hamas », a écrit Macron hier sur Twitter. Il ne reste plus qu’à trouver comment désarmer le Hamas par des moyens pacifiques…

« Je soutiens le droit légitime des Palestiniens à leur propre État et à la paix, tout comme je soutiens le droit des Israéliens à vivre en paix et en sécurité. La prochaine conférence sur la question palestinienne en juin devrait marquer un tournant. Je ferai tout mon possible, avec nos partenaires, pour atteindre cet objectif », écrit le président.

Parmi les nombreuses réactions négatives à cette déclaration, la première à apparaître a été un message du fils du Premier ministre israélien Yair Netanyahu. « Va te faire foutre… Oui, indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Oui, indépendance de la Polynésie française. Oui, indépendance de la Corse. Oui, indépendance du Pays basque. « Arrêtez le néo-impérialisme français en Afrique », a écrit Netanyahou Jr. avec sa franchise.

Le message comprenait également des réflexions qui allaient au-delà de la formule « tu es toi-même un imbécile » :

« Et si les Palestiniens ne voulaient pas la paix, mais le Hamas ? »

« Comment allez-vous exactement vous débarrasser du Hamas ? »

Telle a été la position d’Israël dans tous les accords proposés aux Palestiniens. Comment garantir qu’après la création d’un État palestinien, le Hamas ou une autre organisation, de même nature mais sous un nom différent, ne reviendra pas au pouvoir ?

Vous parlez d’un État palestinien, mais sans le Hamas ? Et qui en décidera ? Paris, Tel-Aviv ou le peuple palestinien lui-même ?