RĂ©action mĂ©prisante d’Arkia vis Ă  vis d’une passagĂšre dont le fauteuil roulant a Ă©tĂ© endommagĂ© dans leur avion

Orit Baron, qui est rentrĂ©e par avion de ses vacances Ă  Eilat, a dĂ©couvert que son fauteuil roulant avait Ă©tĂ© endommagĂ© et comme si ce n’était pas suffisant, avait ensuite criĂ© par l’agent de bord.

« L’histoire n’est pas seulement la chaise, mais l’attitude humiliante et douloureuse de la compagnie. Orit Baron, 40 ans, du Moshav Emunim, a parlĂ© lundi Ă  Ynet de cette difficile expĂ©rience qu’elle avait vĂ©cue lors du vol Arkia d’Eilat Ă  Tel Aviv, ce jeudi, au cours de laquelle son fauteuil roulant avait Ă©tĂ© endommagĂ© lors du vol.

« Quand je suis descendu de l’avion, j’ai reçu une chaise dĂ©montĂ©e », a-t-elle dĂ©clarĂ©. « Et quatre ou cinq membres du personnel ont demandĂ© que je monte sur la chaise dans l’état et que je quitte l’endroit rapidement. »

« J’allais m’asseoir sur une chaise dĂ©montĂ©e ? Sans rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois Ă  ma sĂ©curitĂ© ? Mais ce qui se passait dans la seconde d’aprĂšs fut encore plus grave quand un agent de bord qui ne voulait pas m’écouter a commencĂ© Ă  crier que je devais sortir de lĂ . »

« Tout à coup, je me suis senti la plus petite, la plus limitée, ils ont piétiné mon honneur. »

 » Arkia m’a contactĂ© hier soir, Ă  9 h 30, dix heures moins le quart, j’ai reçu un appel du responsable du service, je ne pouvais pas parler, car j’étais sous le choc, et la conversation s’est poursuivie ce matin. La phrase qui a ouvert la conversation Ă©tait: « Nous avons compris que votre fauteuil a Ă©tĂ© endommagĂ©, voici Ă  qui vous adressez et comment vous y prendre.  » Au lieu d’excuses


Arkia a dĂ©clarĂ© en rĂ©ponse: « Arkia a amĂ©liorĂ© ses services en matiĂšre d’accessibilitĂ© et a achetĂ© des installations supplĂ©mentaires pour faciliter l’accĂšs Ă  Eilat. Cet incident a causĂ© des dommages au fauteuil. Pour les dommages, nous allons indemniser la passagĂšre et continuer Ă  nous dĂ©vouer Ă  l’accessibilitĂ© de ces personnes.  »

Baron a rĂ©pondu en disant que cette compagnie Ă©tait « encore plus dĂ©daigneuse que je ne le pensais. » La sociĂ©tĂ© a affirmĂ© qu’elle Ă©tait sous pression et que je ne coopĂ©rais pas. Elle a ajoutĂ© : « Attachons les jambes de celle ci et essayons de lui dire de commencer Ă  marcher. C’est le sentiment que j’ai ressentie ».


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s