Un événement grave s’est passé dans une base où 86 soldats qui étaient censés rejoindre l’unité du Corps Blindé (Shirion) la semaine dernière ont refusé de s’y rendre. En conséquence, l’armée israélienne a décidé d’arrêter la moitié et la seconde moitié a été envoyée dans une prison militaire pendant 20 jours.

Ce mouvement de rébellion s’est déroulé dans une base d’intégration qui devait réunir plus de 200 recrues ces derniers jours destinées à rejoindre les unités des tankistes.

86 soldats ont refusé de s’enrôler. Ceci est un événement inhabituel en termes de volume et en termes de punition.

Récemment, le siège du personnel et le chef des officiers des blindés ont décidé d’augmenter le nombre de recrues pour remplir les rangs.

Le porte parole de Tsahal a déclaré que la première priorité de l’armée est d’extraire les meilleures recrues et les affecter selon les besoins opérationnels tout en prenant en compte leur volonté et leurs aspirations.

Une source impliquée dans le processus de recrutement a dit sur Channel 2 :  « Cela fait beaucoup d’années que je suis dans ce centre de recrutement et je ne me souviens pas de tels comportements ».

Quelles sont les raisons de ce rébellion ?

Tsahal n’a pas donné de motifs à un tel comportement général, mais récemment, il a été décidé de recruter dans cette même unité, prochainement des femmes, et il semble que cela affecte aussi la motivation des soldats.

Certaines des familles de ces soldats ont refusé de transporter leur enfant dans la base de Tel Hashomer, et la moitié d’entre eux ont été envoyés dans une prison militaire.

Le refus d’entrer dans cette unité n’est un événement inhabituel, généralement, ce sont les soldats qui veulent servir dans des unités de combat  (Golani au lieu des Tankistes) ou ceux qui veulent servir comme des combattants qui choisissent l’unité des Shirion.

Rappelez-vous, au cours des dernières semaines, il y a eu une controverse autour de   l’intention de l’armée israélienne de recruter des femmes au sein des chars de combat, ce qui a incité la critique du brigadier – général Avigdor Kahalani et le PDG de General Electric Company, Yiftah Ron-Tal.

L’armée israélienne n’a pas encore commenté les faits.