Reconnaissance précipitée d’un État palestinien : la peur guide les chancelleries européennes

Alors que s’ouvre à New York la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, une annonce coordonnée de plusieurs pays occidentaux a relancé le débat international : onze États, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Belgique, ont confirmé leur intention de reconnaître officiellement un État palestinien dès dimanche et lundi. La liste s’étend à d’autres pays européens de moindre poids, tels que Malte, le Luxembourg, le Portugal, Saint-Marin et Andorre.

Présentée comme un geste « en faveur de la paix », cette initiative intervient dans un contexte paradoxal : alors qu’Israël est engagé dans une guerre existentielle contre le Hamas, responsable du massacre du 7 octobre et de la prise d’otages, plusieurs chancelleries préfèrent récompenser l’agresseur au lieu de soutenir la victime.

Une reconnaissance motivée par la peur intérieure

Derrière les discours officiels prônant la « justice » et « l’égalité des droits », se cache une réalité plus sombre : la peur. La France, le Royaume-Uni, la Belgique et d’autres nations font face depuis des années à des tensions internes croissantes liées à l’immigration musulmane, aux enclaves islamisées dans certaines grandes villes et aux violences récurrentes dans l’espace public.

Les récentes pressions exercées sur Israël pour montrer des « gestes concrets » envers Gaza sont en réalité le reflet de pressions intérieures. Ces gouvernements redoutent que la guerre menée par Tsahal contre le Hamas ne ravive les colères dans leurs banlieues, ne provoque des émeutes ou n’alimente une radicalisation déjà incontrôlable. La reconnaissance d’un État palestinien devient ainsi une soupape : un moyen d’acheter une paix sociale illusoire, en sacrifiant Israël sur l’autel de leurs propres équilibres fragiles.

Une initiative politique déconnectée de la réalité

L’idée d’un État palestinien souverain, dans les conditions actuelles, est une aberration. Gaza est encore aujourd’hui un bastion contrôlé par le Hamas, un mouvement terroriste islamiste qui ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister et qui fait de la destruction de l’État hébreu son objectif central. La Cisjordanie, administrée par une Autorité palestinienne corrompue et impuissante, est elle-même un foyer d’incitations à la haine et au terrorisme.

Dans ces conditions, reconnaître un État palestinien revient à récompenser le terrorisme et à valider l’idée qu’un massacre comme celui du 7 octobre, avec ses 1 200 victimes israéliennes, peut être suivi de gains politiques. C’est une capitulation morale et une trahison des principes les plus élémentaires de la lutte contre le terrorisme.

Les leçons oubliées du 7 octobre

Le monde occidental semble avoir déjà oublié la leçon sanglante du 7 octobre. Ce jour-là, Israël n’était pas l’« occupant oppresseur », mais bien la cible d’une attaque barbare, planifiée et exécutée par le Hamas depuis Gaza. L’idéologie meurtrière qui a animé ces terroristes est la même qui menace aujourd’hui Paris, Bruxelles ou Londres.

Et pourtant, au lieu de tirer les conséquences de ce danger commun, certains gouvernements occidentaux choisissent d’encourager la création d’un État qui risque de devenir un nouveau sanctuaire du terrorisme, financé par l’Iran et ses alliés. Ce n’est pas Israël qui sera affaibli à terme, mais bien l’Europe elle-même, car les concessions faites au terrorisme ne font qu’attiser son appétit.

Un danger pour la stabilité internationale

En donnant un « chèque en blanc » aux Palestiniens sans exiger de contrepartie sérieuse — désarmement du Hamas, reconnaissance d’Israël, lutte contre l’incitation à la haine —, la France et ses alliés créent un dangereux précédent. Ils envoient au monde le message que la violence paye, que les attentats, les prises d’otages et la guerre urbaine sont des leviers efficaces pour obtenir la reconnaissance internationale.

Cette démarche sape également les efforts américains, israéliens et arabes visant à mettre en place une solution régionale alternative, fondée sur une coopération avec les États du Golfe et l’Égypte, dans l’objectif de reconstruire Gaza sans redonner le pouvoir aux terroristes.

Conclusion : Israël ne pliera pas

Face à cette offensive diplomatique, Israël doit rester ferme. Aucun État palestinien ne verra le jour tant que ses conditions ne seront pas claires : libération de tous les otages, désarmement complet du Hamas, exil de ses dirigeants et démilitarisation totale de Gaza.

Il est temps de rappeler à l’Europe et au reste du monde que la sécurité d’Israël n’est pas négociable et que la lutte contre le terrorisme islamiste est un combat commun. Les États qui croient acheter une trêve intérieure en sacrifiant Israël se trompent lourdement : ils ne feront qu’accélérer leur propre déstabilisation.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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