RĂ©flexion personnelle après les explications du Grand Rabbin de France – Par Yonatane LaĂŻk

 

Un moment de franchise et de vérité, telle fut la conclusion du journaliste de Radio Chalom après les explications données en direct par Gilles Bernheim.

Tout d’abord, celui-ci annonce qu’il ne démissionnera pas et précise « assumer pleinement sa fonction de Grand Rabbin de France ».

« Tout cela je le regrette profondément, c’est une faute morale », l’actuel Grand rabbin de France reconnaît ainsi publiquement ses erreurs et précise dans la foulée que « l’humilité et la remise en question s’imposent, l’heure est à une prise de conscience personnelle ».

Concernant son agrégation, il confirme l’information véhiculée par les médias et reconnaît ainsi qu’il n’a jamais été agrégé de philosophie alors que son parcours l’engageait vers une réussite probable. Il explique son échec par un évènement tragique survenu au mauvais moment. Une « blessure très forte » dont le seul « pansement » consistera à laisser entendre qu’il serait agrégé sans jamais l’affirmer officiellement. Par conséquent, Gilles Bernheim présente ses excuses auprès de tous, à commencer par sa famille et ses proches.

Il est vrai que nous avons tous été surpris et pour beaucoup déçus suite aux révélations de ces derniers jours entourant cette affaire. C’est avec une voix brisée et une grande dignité que Gilles Bernheim s’est expliqué aujourd’hui à l’antenne.
Il a aussi déclaré que « la techouva existe à condition de ne pas répéter les mêmes fautes et donc d’être beaucoup plus vigilant à l’avenir ».
La techouva est un principe fondamental de la vie juive qui concerne chacun dans son rapport à D-ieu ainsi qu’envers son prochain. Chacun est effectivement concerné donc tout le monde, même le Grand Rabbin de France.

Hier soir, ce dernier a d’ailleurs prononcé un discours exceptionnel à la Synagogue des Tournelles durant l’office clôturant Yom HaShoah. Comme c’est souvent le cas, ses références étaient nombreuses, son propos riche d’un point de vue intellectuel et tout cela sans la moindre fausse note. Qu’il soit agrégé ou pas, Gilles Bernheim reste à la hauteur de sa fonction et donc de sa mission.

Après cette même cérémonie de Yom HaShoah, les membres du service de sécurité demandaient aux fidèles de ne pas rester devant la synagogue une fois la cérémonie achevée afin de garantir la sécurité de tous. Soixante-dix ans après, il s’agit là d’un symbole lourd de sens quant à l’état actuel de la condition juive en France.
Parce que nous devons affronter un certain nombre de défis dont les conséquences sont bien plus essentielles que les quelques « emprunts littéraires » de Gilles Bernheim, espérons que notre communauté saura retrouver toute son unité pour construire son avenir dans le respect des valeurs juives et sionistes. Il en va de notre intérêt commun pour le bien du Peuple, de la Torah et de la Terre d’Israël.

Yonatane Laïk – Alyaexpress-News


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7 Commentaires

  1. Mais enfin comment ce Menteur ce voyou se dit grand rabbin de France ? Avons nous voter pour lui ? Moi ce type ne me reprĂ©sente aucunement il me dĂ©goute de plus il devrait aussi expliquer au juif de France qu’il n’est pas leur grand ou petit rabbin mais qu’il est juste le rabbin du consistoire et le rabbin des pèlerins du consistoire qui l’on Ă©lu …. Oufffff si ce gars Ă  un tout petit peu de Moral comme il dit eh bien qu’il nous le prouve en dĂ©missionant … Ihs il me dĂ©goute

  2. 9 avril 2013 – 23 h 45 min

    Ce message est anonyme donc probablement quelqu’un de tres courageux, et certainement pas un juif, car chez nous les fautes sont pardonnĂ©es.
    Et bien le Grand Rabbin de france à commis un mensonge ça ne fait pas de lui un criminel lon de la, il reste un Homme bien qui apporte une cerenité à la communauté Juive de France.
    Je sais ce que traversent nos frere en france ce pays verolĂ© par un antisemitisme arrierĂ© et pourtant bien present, j’ai lu les commentaires concernant l’information sur le Rabbin, c’etait Ă  vomir, je n’imaginais pas une telle haine contre notre peuple, et votre commentaire est un fagot de plus sur le buchet que vous ajoutez Ă  la haine stupide et animal de ceux qui ne nous aiment pas… Je ne sais pas si vou etes juif, je ne peux pas l’imajuner une seule seconde, mais si vous l’etes alors le restant de votre existance je vous souhaite d’avoir honte de vous pour les propos que vous osez laisser derrriere vous, et si par hazard vous avez l’habitude de faire kippour alors vous n’en avez plus besoin car si vous ne pouvez pardonner c’est que vous etes irreprochable et si vous l’ete, alors HM serra votre juge le temps venu

  3. Il est vrai qu’une faute peut ĂŞtre pardonnĂ©e, cela se conçoit bien dans les sociĂ©tĂ©s fondĂ©es sur le droit et la justice. Il s’agit gĂ©nĂ©ralement d’une faute relevant du droit commun. Mais lorsque quelqu’un, Ă  fortiori un grand rabbin se hisse Ă  un niveau si exemplaire, et garant de toute morale commandant ses actes et ses paroles, lesquelles doivent ĂŞtre irrĂ©prochables, la faute doit ĂŞtre sanctionnĂ©e .Dans notre cas de figure,le grand rabbin Gilles Bernheim ne peut pas minimiser sa faute. Elle relève d’une tromperie et du non-respect de sa communautĂ©. C’est une dĂ©viation qu’on ne peut pas qualifier d’erreur de parcours. Il est donc normal et nĂ©cessaire, après avoir reconnu sa faute qu’il dĂ©missionne, et il en sera remerciĂ© pour ses importants services rendus. Surtout , ne pas s’entĂŞter et jouer au bras de fer comme le font des hommes politiques qui se croient inattaquables et qui pour finir tombent leur masque et se couvrent de ridicule. Par dĂ©finition et par convention, sa haute stature morale ne peut pas se contenter d’une banale excuse permettant d’effacer immĂ©diatement sa faute .C’est une tâche gĂŞnante qui pĂ©jore sa rĂ©putation et son honorabilitĂ©. C’est irrĂ©versible. Certes, le « mea culpa » correspond Ă  l’adage populaire « faute avouĂ©e est Ă  moitiĂ© pardonnĂ©e », mais ceci est valable pour les personnes sans portefeuille de responsabilitĂ© de haut niveau ! Non, on ne doit pas accepter des accomodements suspicieux et qui feront disparaĂ®tre par magie la vile aura qui s’est posĂ©e dĂ©sormais sur sa tĂŞte, car dans le cas contraire, ou est l’honnĂŞtetĂ© morale et psychologique ? Il appartient donc aux responsables de la communautĂ© française d’agir dans l’heure et de trancher par la sanction de la confiance trahie. C’est le principe moral exigĂ© dans tous les textes religieux juifs, vieux de quelques siècles.

  4. Gilles Bernheim est un faussaire et un menteur. De plus pour se dĂ©fendre, il a d’abord accusĂ© les autres de plagiat (dont un mort qui ne pouvait plus se dĂ©fendre). Puis il a mis en cause le malheureux Ă©tudiant qui lui servait de « nègre ». Il a portĂ© « de faux tĂ©moignages contre son prochain » en violation d’un des Dix Commandements. Enfin il a utilisĂ© un titre usurpĂ© pour devenir Grand Rabbin. S’il lui reste un peu d’honneur il DOIT dĂ©missionner. Sinon le Consistoire doit le dĂ©barquer.

  5. vous etesun saint vous ? meme Hahem pardonne a ses enfants, et si D. a choisi que cela se passe ainsi nous návons pas a en rajouter .Qui sommes nous ? des anges ? Il n a pas tuer ,meme si il a fait une faute il nĂ©st quĂşn homme et nous devons avant tout nous regarder ds un mirroir et faire toutes les mitsvot pour juger . en commencant par respecter Shabbath , manger Kasher ect ……. nous avons assez dĂ©nnemis pour ne pas rentrer ds le piege pose par liberation ,ils ne voulaient pas le casser eux meme , le gouvernement a vu ce que ce av a ecrit contre les mariage gay ,alors ils ont publie et toute la communaute qui est tombee ds le piege .ce nĂ©st pas lui qui a jete lĂłpprobe sur la communaute ,mais toute