Renseignement et drones kamikazes : l’unité de Tsahal qui opère au cœur du champ de bataille – et a éliminé plus de 1 000 terroristes

Des milliers de missions, plus de 1 200 terroristes éliminés

Depuis octobre, l’unité a effectué plus de 10 000 vols de drones « Rochèv Shamaïm » – soit 20 000 heures de vol – et 12 000 vols de drones supplémentaires. Ces engins, silencieux et discrets, permettent une surveillance précise, la localisation de cibles, et l’orientation des frappes, tout en évitant des pertes humaines du côté israélien.

Le lieutenant-colonel A’, commandant sortant de l’unité, explique :

« Notre but est de soutenir les commandants tactiques en leur apportant du renseignement ou en exécutant des frappes immédiates selon les besoins du terrain. Nous opérons souvent à leurs côtés, sur place. »

Chaque équipe comprend quatre soldats, et adapte sa mission – collecte de renseignements, identification de cibles, frappe de précision – selon les besoins. L’unité comprend aussi des combattantes, recrutées depuis une dizaine d’années.

Un arsenal évolué : drones d’observation, kamikazes et logistiques

1. Le drone « Rochèv Shamaïm »
   • Mini-drones silencieux, semblables à de petits avions, capables de fournir des images en direct.
   • Portée de plusieurs kilomètres.
   • Utilisés uniquement pour le renseignement.
2. Drones d’attaque tactique
   • Petits drones armés de charges explosives.
   • Permettent des frappes de précision contre des postes ennemis, des véhicules ou des combattants.
   • Contrôlés en temps réel depuis le sol.
3. Drones kamikazes
   • S’écrasent volontairement sur la cible avec leur charge explosive.
   • Idéals pour des frappes chirurgicales sans exposer de troupes.
4. Drones logistiques
   • Grands drones capables de transporter des munitions, de la nourriture, des équipements médicaux et même évacuer des blessés.
   • Permettent de ravitailler les forces en profondeur sans convois terrestres.

L’héroïne du 7 octobre : Eden Nimri z”l

Eden Nimri, officier dans l’unité, est tombée lors de l’attaque du 7 octobre. Ce jour-là, elle a sauvé 17 camarades, en tenant seule l’entrée d’un abri contre un assaut de terroristes. Après avoir épuisé ses munitions, elle a continué à retarder l’ennemi, permettant la fuite de son équipe.

Son père, Mikhail, raconte :

« Même après la libération des otages, les survivantes ont voulu venir chez nous, raconter ce qu’Eden a fait. Elle est restée en arrière pour que les autres aient une chance. »

Bilan : efficacité mortelle et fierté militaire

L’unité a participé à toutes les grandes opérations : Homaot Barzel (Murs d’acier), Hitsei HaTzafon (Flèches du Nord), manœuvres à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Syrie.

Le lieutenant-colonel A’ conclut :

« Peu importe le type de renseignement, nos soldats savent agir et atteindre la cible. La clé de notre réussite, c’est le capital humain – des hommes et des femmes motivés, entraînés et dévoués. »