Le Premier ministre lors de son départ pour Paris :
« Nous allons à une cérémonie très importante marquant le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Une guerre sanglante qui a coûté la vie à des millions de personnes.
C’était également très important dans l’histoire de notre peuple. Tout d’abord, le fait qu’il y ait eu des centaines de milliers de combattants juifs.
Je dois rencontrer des dizaines de dirigeants du monde entier et je rencontrerai séparément le président Macron. Il y a beaucoup de questions importantes qui doivent être discutées, mais être là est important. Comme d’habitude, je représenterai l’État d’Israël avec fierté. »
Question : Allez-vous rencontrer le président Poutine ? Y a-t-il quelque chose de nouveau dans cette affaire ?
Le Premier ministre : « Je respecte la demande des hôtes, et leur demande ne consistait pas à organiser des » fêtes » comme ils l’appellent. Je respecte la demande (de ne pas le rencontrer). «
Question : Avez-vous lu les recommandations de la police sur l’affaire du sous-marin ?
Le Premier ministre a déclaré : « Depuis deux ans, on me parle des sous-marins. D’abord, ils ont dit : « Il savait. » Maintenant, ils disent : « Il ne savait pas ». Donc, comme vous le savez, pour moi, il n’y a même pas de revendication. Ce n’est pas une mince affaire, car ils n’hésitent pas à m’accuser des prétentions les plus absurdes, celles qui ne tiennent pas la route, pour ainsi dire. «
Question : L’argent qatari destiné à Gaza contribue-t-il à calmer la situation dans la bande de Gaza ?
Le Premier ministre : « Je fais ce que je peux en coordination avec les forces de sécurité pour rétablir la paix dans les communautés du sud, mais aussi pour prévenir une crise humanitaire. C’est un processus. Je pense que pour le moment, c’est la bonne démarche. «
Question : Quelle est votre réaction face au fait que votre source est David Shomron et que la police recommande qu’il soit mis en accusation pour corruption dans l’affaire. Saviez-vous ou ignoriez-vous qu’il était impliqué dans cette affaire ?
PM: « Vous savez, je ne savais pas. Deuxièmement, je suggère d’attendre la fin de l’enquête et de ne pas prendre des décisions hatives. «
Question : Beaucoup prétendent que si vous ne le saviez pas, vous n’êtes pas apte à diriger le pays ?
Le Premier ministre : « Ils réclament beaucoup d’arguments, et ces revendications sont brisées et tombent dans les profondeurs. Vous le savez, tout le monde le sait. Changer constamment de ligne. Essayez, et continuez d’essayer. «
Question : La loi Gideon Saar ne sera pas mise aux voix demain. Quelle est l’importance de cette loi pour vous, Monsieur le Premier ministre ?
PM: « Je reviendrai et je discuterai de ces questions. En ce moment, je pars à l’étranger et je suppose que je ne m’en occuperai pas, mais à mon retour, nous nous occuperons de tout. «
Question : La loi Gideon Saar vous sera-t-elle transmise ?
PM: « Ce n’est pas une loi personnelle, c’est une loi fondamentale. »
Sur la question de la tension dans le sud :
« Tout d’abord, ces choses ont déjà été faites et elles l’ont été dans certaines conditions afin de prévenir la crise humanitaire et c’est l’opinion de toutes les forces de sécurité et des membres du cabinet. Sur différents fronts, et dans ce domaine aussi, je pense que nous agissons de manière informée et responsable et que chaque étape, sans exception, a un prix : lorsque vous prenez des mesures de leadership, il y a toujours un prix, si vous ne pouvez pas supporter le prix, vous ne pouvez pas diriger. «
Question : Que pensez-vous de la critique d’Ehud Barak, qui continue à vous dénigrer à chaque occasion, retourne-t-il à la politique ?
PM: « Qui ? »
Question: Ehud Barak.
Le Premier ministre : « Eh bien, vous savez déjà comment y répondre mieux que moi. »