Les jeunes vivant à Rajar, un village musulman alaouite à la frontière libanaise traversée par la frontière internationale, ont commencé à se porter volontaires pour le service national au cours des derniers mois, a indiqué un reportage à Yisrael Hayom.
Au cours des trois derniers mois, plus d’un quart des jeunes de 18 à 22 ans admissibles se sont portés volontaires pour servir dans des hôpitaux israéliens, des centres communautaires et d’autres endroits où les travailleurs du Service national servent.
Il y a de nombreuses choses uniques à propos de Rajar, en plus d’être situé à la frontière, avec une partie du village en Israël et une autre partie à l’intérieur du Liban, c’est aussi le seul village musulman alaouite d’Israël. Il a été libéré par Israël de la Syrie lors de la guerre des Six Jours en 1967, mais en 2010, Israël a accepté les revendications du Liban selon lesquelles la partie nord du village était située sur son territoire.
Une grande partie du succès du recrutement est due à une organisation appelée «Shel», qui travaille avec les villages arabes afin de recruter des volontaires du Service National. Selon Salima Daavos de l’organisation, « Au début, il était difficile de recruter des jeunes, parce qu’ils avaient l’impression que c’était un service militaire. »
Ils avaient peur d’être pris pour cible à la fois par le Hezbollah et par l’armée syrienne. Nous avons expliqué que le Service national est strictement une affaire civile, avec des volontaires travaillant dans les écoles, les jardins d’enfants, le centre communautaire, Magen David Adom, etc…, dans le but d’aider les autres. « La réponse a été positive, a-t-elle dit. L’organisation espère continuer son succès dans le village, a-t-elle ajouté.