L’actualité de ce shabbat a été marquée par trois événements majeurs : l’armée israélienne a abattu un haut responsable du Hamas dans la ville de Gaza, Donald Trump a adressé une mise en garde directe au mouvement terroriste, et l’un des assassins du massacre du 7 octobre, qui s’était vanté d’avoir tué dix Juifs, a été éliminé par Tsahal.
À Gaza, les frappes ciblées de l’armée israélienne ont une nouvelle fois décapité la hiérarchie du Hamas. Selon les porte-parole militaires, un haut commandant opérant dans la ville de Gaza a été localisé et abattu. Cette opération s’inscrit dans la stratégie de neutralisation systématique des têtes dirigeantes de l’organisation islamiste, dont la charte antisémite fait de la destruction d’Israël un objectif affiché. Les images diffusées par Tsahal montrent une frappe chirurgicale qui confirme la précision de l’opération et la poursuite de la campagne militaire « Épées de fer ».
Sur le front international, Donald Trump a choisi un langage sans équivoque. L’ancien président américain et candidat déclaré pour 2028 a averti le Hamas qu’il aurait « une période très difficile et désagréable » s’il ne relâchait pas immédiatement les otages encore retenus dans les tunnels. Cette déclaration s’ajoute aux pressions déjà exercées par l’administration Biden, mais souligne une tonalité plus brutale, rappelant les menaces proférées par Trump contre l’Iran en 2018. Dans un contexte où les négociations piétinent, ces propos visent à accentuer la pression internationale et à montrer que la patience américaine a des limites.
Enfin, l’armée israélienne a annoncé l’élimination d’un meurtrier directement impliqué dans le massacre du 7 octobre 2023. Ce terroriste, identifié grâce à des interceptions téléphoniques, s’était vanté auprès de sa famille d’avoir tué dix Juifs dans les kibboutzim de l’enveloppe de Gaza. « C’est une justice rendue, même si rien ne pourra effacer l’horreur », a commenté un officier israélien cité par la presse locale. Ce type de neutralisation répond aussi à une demande forte de la société israélienne : que les auteurs des crimes du 7 octobre ne trouvent jamais refuge dans l’anonymat.
Ces trois événements mettent en lumière la stratégie combinée de l’État hébreu : affaiblir la direction militaire du Hamas, maintenir la pression psychologique sur ses combattants, et rappeler au monde que l’impératif reste la libération des otages. La position de Trump, si elle ne s’accompagne pas de mesures concrètes, montre toutefois que le dossier reste hautement explosif sur la scène diplomatique, à quelques jours de la prochaine Assemblée générale de l’ONU.
Pour Israël, le message est double : à l’intérieur, Tsahal continue à délivrer des coups stratégiques et à répondre au besoin de justice des familles endeuillées ; à l’extérieur, le soutien américain, même exprimé sous une forme musclée, reste une arme de dissuasion face aux velléités du Hamas et de ses alliés. Une fois encore, l’équilibre entre opérations militaires et pressions internationales illustre le dilemme israélien : gagner la guerre tout en tenant le front diplomatique.
En toile de fond, ces annonces confirment la centralité de la guerre contre le terrorisme islamiste dans la région. Elles montrent que la bataille engagée depuis le 7 octobre ne se réduit pas à un conflit territorial, mais qu’elle s’inscrit dans une confrontation globale sur la sécurité, la justice et la légitimité. Comme l’a souligné un éditorialiste israélien cité par Infos-Israel.News, « chaque frappe n’est pas seulement un acte militaire, mais une réponse morale à l’inhumanité de l’ennemi ».
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