La soirée de ce samedi a été marquée par une série d’annonces et de rumeurs qui témoignent de l’intensité de la guerre et de la bataille politique autour de Gaza.
🔴 Les otages à Gaza : Trump met le feu aux poudres
Le président américain Donald Trump a affirmé que, selon ses services de renseignement, il resterait moins de vingt otages en vie dans les tunnels du Hamas. Une déclaration qui a immédiatement provoqué un électrochoc en Israël, où les familles des captifs ont réagi avec colère et désespoir. Jérusalem, de son côté, a démenti catégoriquement : « Rien n’indique une telle donnée, les évaluations israéliennes sont différentes », a précisé un responsable de la Défense.
Mais même ce démenti trahit un malaise : après 687 jours de captivité, personne ne peut garantir le sort des otages. Trump, fidèle à son style, choisit de placer Israël face à l’urgence : finir la guerre ou assumer la perte de ses captifs.
🔴 Menace houthiste : un missile balistique intercepté au-dessus du centre d’Israël
Dans la nuit de vendredi à samedi, un missile balistique tiré depuis le Yémen par les milices houthies, alliées de l’Iran, s’est désintégré au-dessus du centre du pays. Pas de victimes, mais des dégâts matériels dus aux éclats ayant frappé plusieurs bâtiments. Le message est clair : la guerre à Gaza n’est qu’un maillon d’un front régional beaucoup plus vaste, qui inclut le Liban, la Syrie, l’Irak et désormais le Yémen. Israël est visé parce qu’il représente l’ultime rempart du monde libre face à l’expansion iranienne.
🔴 Vers une « gouvernement temporaire » ?
Benny Gantz a annoncé une conférence de presse prévue à 20h30, où il devrait proposer la formation d’un gouvernement d’unité temporaire pour gérer la guerre et ses conséquences. Derrière ce mot d’ordre, certains y voient une manœuvre pour se présenter comme « l’alternative responsable » à Netanyahou, en misant sur la fatigue de l’opinion publique et les divisions internes. Mais pour l’instant, le Premier ministre reste maître du jeu : tant que l’opération Merkavot Guidon se poursuit, l’agenda politique est suspendu aux décisions militaires.
Au-delà des déclarations et des rumeurs, une chose est certaine : Israël vit un moment charnière. Le Hamas est acculé, mais pas anéanti ; les otages sont au cœur d’un bras de fer psychologique ; et les ennemis régionaux, du Liban au Yémen, multiplient les signaux de défi. Face à cela, Tsahal, avec le soutien affirmé de Trump, avance étape par étape.
Israël, habitué à l’adversité, sait que la victoire se joue autant sur le terrain que dans l’opinion publique mondiale. Mais une leçon demeure : tant que le Hamas utilisera la terreur et le mensonge comme armes, Tsahal n’aura pas le luxe de baisser la garde.
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