La nuit dernière, Israël a accueilli les dépouilles de quatre de ses citoyens enlevés lors du massacre du 7 octobre 2023. Les noms d’Uriel Baruch, Tamir Nimrodi et Eitan Levy se sont ajoutés à la longue liste des victimes identifiées, dont les corps ont été restitués après plus d’un an de captivité et d’humiliation à Gaza. Leurs familles ont été informées dans la douleur, alors que la nation tout entière s’incline, une fois encore, devant le prix du sang versé.
Les autorités israéliennes ont confirmé mardi soir que les trois corps, transférés par le Comité international de la Croix-Rouge, ont été identifiés formellement à l’Institut médico-légal d’Abou Kabir. Selon les informations rapportées par Reuters et Arutz Sheva, il s’agit de civils et de soldats enlevés dans le sud du pays pendant la tuerie du 7 octobre, dont les images d’horreur ont bouleversé le monde. Uriel Baruch, 35 ans, avait tenté d’échapper aux terroristes lors du festival Supernova. Tamir Nimrodi, 20 ans, jeune officier de coordination à Gaza, avait été kidnappé sur sa base. Quant à Eitan Levy, chauffeur de taxi de Bat Yam, il a été abattu alors qu’il venait de déposer un passager au kibboutz Be’eri. Tous trois symbolisent, chacun à sa manière, l’innocence fauchée par la barbarie du Hamas.
À Jérusalem comme à Tel-Aviv, les hommages se multiplient. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a évoqué « une douleur incommensurable mais aussi une fierté nationale face à la détermination du peuple d’Israël ». Le président Isaac Herzog a appelé les citoyens à accompagner ces familles endeuillées « avec le respect dû à ceux qui ont payé le prix ultime pour notre liberté ». Dans les cimetières militaires et civils, les drapeaux sont en berne. Tsahal, par la voix de son porte-parole, a promis de poursuivre les recherches pour rapatrier toutes les dépouilles encore retenues à Gaza : « Aucun Israélien ne sera laissé derrière. »
Ce retour des corps s’inscrit dans la mise en œuvre du plan de paix en vingt points présenté par Donald Trump et accepté par Israël, qui prévoit une trêve suivie d’un désarmement total du Hamas. Mais, comme l’a rappelé le général Yoav Gallant, ministre de la Défense, « la paix ne saurait se construire sur le mensonge ou la terreur ». Selon plusieurs analystes cités par BBC News, la situation à Gaza reste instable : le Hamas continue d’imposer sa loi, exécutant publiquement ceux qu’il soupçonne d’avoir collaboré avec Israël, et maintenant la population sous la peur. Le contraste entre la dignité israélienne et la cruauté de ses ennemis illustre l’abîme moral qui sépare la démocratie israélienne du fanatisme islamiste.
Au-delà du deuil, ce rapatriement réveille une certitude collective : la guerre contre le Hamas n’était pas seulement une bataille militaire, mais une lutte existentielle. Chaque corps restitué rappelle à Israël que le combat n’est pas terminé. L’objectif d’un Moyen-Orient pacifié passe par la fin définitive du régime terroriste de Gaza. Comme l’a souligné un éditorial d’Infos-Israel.News – Alerte Info 24/24, « rendre la paix possible suppose d’abord de vaincre la barbarie ».
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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