Retrouvé sain et sauf : fin heureuse pour David Ayash, disparu depuis une semaine après la blessure de son fils à Gaza

Le soulagement est immense pour la famille Ayash. David Ayash, 65 ans, porté disparu depuis le 23 octobre près du tombeau de Rabbi Shimon Bar Yohaï à Méron, a été retrouvé vivant après une semaine d’angoisse. Son fils, soldat blessé à Rafah, venait de l’informer de son hospitalisation. Bouleversé, le père avait quitté son domicile pour prier dans le nord du pays.

L’affaire avait suscité une émotion particulière dans tout le pays.
Depuis plusieurs jours, la police israélienne, assistée de centaines de volontaires et d’unités cynophiles, recherchait David Ayash, un Israélien de 65 ans porté disparu à Méron depuis le jeudi 23 octobre.
Selon les informations publiées par Maariv ce mercredi matin, il a été retrouvé sain et sauf après des recherches intensives menées dans les montagnes de Galilée.

📰 Source : Maariv – אותר הנעדר דוד עייש (Yaïr Kraus, Raanan Ben Tzur – 29/10/2025, 11h31)

Une disparition chargée d’émotion

Tout avait commencé quatre jours plus tôt, lorsqu’Ayash, résidant dans un foyer de Kfar Saba, avait reçu un appel tragique : son fils Rahamin, soldat de Tsahal engagé dans les combats à Rafah, avait été grièvement blessé lors de l’opération où le major Yaniv Kula et le sergent Itai Yaavetz ont trouvé la mort.
Sous le choc, David Ayash avait quitté son logement sans prévenir et pris la route du nord pour se recueillir sur les tombes de tsadikim à Méron.

« Il était profondément affecté par la blessure de son fils. Il voulait prier pour lui, seul, sans que personne ne le dérange », a confié un proche .

Depuis ce jour, plus aucune trace : téléphone éteint, véhicule retrouvé vide, et des conditions météorologiques difficiles dans la zone montagneuse.

Une mobilisation nationale

Les autorités ont rapidement lancé une opération de recherche à grande échelle.
Des dizaines de policiers, de secouristes et de bénévoles de l’organisation ZAKA et de Rescue Unit 669 ont ratissé le secteur. Des drones thermiques ont été déployés, tandis que la famille lançait des appels sur les réseaux sociaux.

Après six jours sans nouvelle, l’espoir commençait à faiblir. Mais dans la nuit du 28 au 29 octobre, un volontaire de l’unité de secours de Zefat a repéré un homme affaibli, marchant le long d’un sentier escarpé non loin du tombeau du Zohar, à quelques kilomètres de l’endroit où il avait disparu.
L’homme a confirmé son identité : David Ayash, désorienté, mais vivant.

“Un miracle”

Les premiers examens médicaux ont montré qu’il souffrait de déshydratation sévère, mais qu’il ne présentait pas de blessure grave.
Transporté à l’hôpital de Ziv, à Safed, il a pu retrouver ses proches quelques heures plus tard.
Sa sœur, interrogée par Maariv, a déclaré :

« Nous n’y croyions plus. C’est un miracle qu’il ait survécu une semaine entière seul dans la montagne. »

L’émotion était particulièrement forte à Kfar Saba, où vivent les proches de la famille Ayash.
La communauté locale, qui avait organisé des prières publiques pour sa sécurité, a salué une issue « pleine de lumière dans des jours sombres ».

Une histoire humaine dans un pays en guerre

L’affaire Ayash a touché une corde sensible dans un Israël encore meurtri par la guerre.
Alors que les familles de soldats blessés ou tombés au combat se succèdent dans les hôpitaux, le geste de ce père parti prier seul pour son fils blessé à Gaza a symbolisé la détresse silencieuse de nombreuses familles.

Dans les forums en ligne, les messages de compassion ont afflué :

« Chaque parent en Israël comprend ce qu’il a ressenti. »
« On se sent impuissant quand son fils est à la guerre. »

La police a tenu à remercier les bénévoles et la population pour leur mobilisation exemplaire, soulignant la coordination entre forces régulières et citoyens :

« C’est grâce à la solidarité de chacun que cette histoire se termine bien. »

Une fin heureuse, rare en ces temps troublés

En retrouvant David Ayash vivant, Israël respire un instant d’apaisement.
Cette affaire, presque intime, rappelle que la guerre ne s’arrête pas aux lignes de front — elle s’invite dans les foyers, dans la foi, et dans le cœur des familles.

Les médecins ont confirmé qu’il devrait pouvoir rentrer chez lui sous peu, tandis que son fils poursuit sa convalescence dans un centre médical du centre du pays.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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