Ce Dimanche soir, deux chaînes de TV israéliennes et d’autres médias israéliens ont rapporté que le président français ne voulait pas de Benyamin Netanyahu dans la grande manifestation, et il n’a pas hésité à montrer son mécontentement à l’Elysée lorsqu’il a appris que le premier ministre d’Israël se rendait à Paris, en dépit de leurs promesses initiales.
Apprenant que Netanyahu avait l’intention de participer à la manifestation parisienne, le bureau de Hollande a non seulement invité Abou Mazen (qui n’hésite pas à faire des terroristes qui ont tué des juifs des héros), mais a également souligné que le président de l’Autorité palestinienne s’entretiendra avec le président de la France.
Dans l’émission canal 2, nous voyons Binyamin Netanyahu dans la manifestation en seconde ligne, puis il va progressivement rejoindre la première rangée pour marcher bras dessus, bras dessous avec le président du Mali, Ibrahim Boubacar.
La France est mécontente, et par la voix de son ministère des Affaires étrangères s’est opposé à la présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon le Bureau du Premier ministre.
Selon plusieurs officiels israéliens, le Quai d’Orsay a aussi motivé son opposition à la participation du dirigeant israélien pour éviter toute mention du conflit israélo-palestinien à la marche républicaine. Sans prendre en compte que cet Islam radical qui était le sujet de cette manifestation avait tué 6 Juifs en moins de 48 heures.
Le ministère français de l’Intérieur a également opposé des réserves à la participation de la délégation israélienne qui se composait de Binyamin Netanyahu, Liberman, Bennett et Yishaï, selon lui, pour des raisons sécuritaires. Ce qui n’a pas empêché de laisser le Premier Ministre de longues heures au milieu de la foule et dans un danger réel pour attendre l’arrivée du bus.
À l’annonce de la participation du dirigeant israélien, l’Elysée aurait alors adressé une invitation au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
On peut aussi remarquer que lors de la cérémonie à la Grande synagogue de la Victoire, la tension entre les deux hommes était palpable, presque aucun mot et regard n’ont été échangés. Le chef de l’État français a même quitté l’hommage aux victimes juste avant le discours de M. Netanyahu, car il ne voulait pas entendre les appels à l’Alya du premier ministre israélien.
Dans cette ambiance compliquée, François Hollande a fait un geste symbolique en donnant au président du Mali, une place à côté de lui dans la première rangée. Ainsi, le président français a déclaré ne pas imposer de responsabilité collective pour le terrorisme, ni les musulmans, ni l’État du Mali, qui était le pays d’origine du terroriste qui a tué quatre otages à Paris dans un supermarché casher.
Le bloggeur Noah Alusch a publié dans le «Facebook», un film comique à propos de « feinte » du chef du gouvernement, qui se propage rapidement dans les réseaux sociaux.
Selon les médias français, le nombre de participants à la manifestation parisienne a atteint 2 millions de personnes seulement en France, mais c’est 3.700.000 manifestants pour tout le pays.