498 jours. C’est la réponse qu’a donnée Sasha Trofenov au président russe Vladimir Poutine, lorsque celui-ci lui a demandé combien de temps il avait passé en captivité sous le Hamas. Même Poutine, habituellement froid et impassible, a semblé ému et choqué par la réponse de l’ancien otage.

Le président russe avait convié Trofenov, sa mère Yelena et sa compagne Sapir Cohen au Kremlin pour une première rencontre avec un survivant des otages enlevés à Gaza lors des attaques du 7 octobre 2023.
Pendant la réunion, Poutine s’est montré attentif, son visage assombri par les récits entendus. Mais à la surprise générale, il a choisi de remercier le Hamas pour sa coopération dans cette libération, ce qui a jeté une ombre sur l’entretien.

Une déclaration choquante sur la mort de son père

Mais ce qui a véritablement choqué fut la réaction de Poutine lorsque le meurtre du père de Trofenov, tué lors du massacre du 7 octobre, a été évoqué :

Il a qualifié cet acte de « tragédie dont il ne vaut pas la peine de discuter », minimisant ainsi l’ampleur de la perte subie.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le contexte de la rencontre

Poutine a déclaré durant la réunion :

« C’est exactement ce que je voulais voir se produire. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre fin à cette situation et ramener tous les otages encore détenus. »

Étaient également présents le grand rabbin de Russie, Berel Lazar, connu pour ses liens avec le Kremlin.

Mais la reconnaissance exprimée par Poutine envers les dirigeants du Hamas, qu’il a remerciés pour leur « coopération dans l’opération humanitaire », a suscité une vive controverse.

Le témoignage de Trofenov : un appel à la raison

Il y a un mois, Sasha Trofenov avait pris la parole lors d’un rassemblement sur la place des Otages à Tel-Aviv. Il avait alors lancé un appel vibrant :

« Toute ma vie, on m’a dit que l’expérience était la plus grande forme de sagesse. Eh bien, me voilà devant vous, en tant qu’ancien otage. »

« L’action militaire met en danger la vie des otages. Depuis ce matin, je ne peux cesser de penser à mes amis encore là-bas : Ariel, David, Rom et tous les autres… Je suis sûr qu’ils vivent un enfer à cause de la décision de reprendre les combats. »