La scène se répète, presque à la virgule près. Après l’île de Syros, c’est désormais au tour de Rhodès d’être le théâtre d’une mobilisation qualifiée de « pacifique » mais éminemment politique : l’appel à manifester contre l’arrivée du bateau de croisière israélien Crown Iris. Officiellement, les organisateurs locaux — en tête l’association des employés de la municipalité de Rhodès — insistent : ce n’est « ni contre les Juifs, ni contre les Israéliens », mais uniquement contre la « politique brutale du gouvernement israélien ».
On connaît la chanson. Elle se veut morale, humaniste, pleine de bons sentiments. Mais dans les faits, il s’agit bien d’une attaque ciblée contre le seul État juif, maquillée sous un vernis de vertu militante.
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La Crown Iris, fleuron de la compagnie israélienne Mano Cruises, s’apprête à accoster au vieux port de Rhodès en début de semaine prochaine. Comme lors de son escale précédente à Syros, des militants ont d’ores et déjà annoncé leur intention de se rassembler sur les quais pour protester contre ce qu’ils qualifient de « crimes contre le peuple palestinien ».
Mais au-delà des slogans, il est légitime de s’interroger : depuis quand un navire de croisière devient-il l’incarnation diplomatique d’un État ? Et que penser du fait que cette même Grèce qui accueille des centaines de milliers de touristes russes, chinois ou iraniens ne voit jamais ce type de manifestations… sauf quand il s’agit d’Israël ?
Les organisateurs de la manifestation prévoient un rassemblement « paisible » en début d’après-midi, et ont publié un communiqué affirmant ne pas viser « les personnes, mais une politique ». Le refrain est usé, mais le sous-texte reste glaçant : tout passager israélien devient suspect par son simple passeport.
La compagnie Mano Cruises a réagi avec calme et assurance : « Les manifestations ont lieu partout dans le monde, ce n’est pas nouveau. Nous avons confiance dans les autorités grecques pour garantir l’ordre comme cela a toujours été le cas. Le tourisme israélien est une composante majeure de l’économie grecque, et l’hospitalité du peuple grec à l’égard d’Israël est bien connue. »
Et en effet, il suffit de se promener sur les plages ou les rues commerçantes de Santorin, Athènes ou Thessalonique pour constater combien les Israéliens sont présents, bienvenus, et même recherchés. L’économie grecque a tout intérêt à préserver cette relation.
Mais cette affaire pose une question plus large : jusqu’où ira l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien dans l’espace européen ? À quel moment les citoyens israéliens deviendront-ils, aux yeux de certains, persona non grata même en tant que simples touristes ? Et combien de temps encore faudra-t-il tolérer cette nouvelle forme de discrimination politiquement correcte, camouflée en « engagement humanitaire » ?
Rappelons que le gouvernement de Benjamin Netanyahou n’a pas été élu pour plaire aux militants de gauche européens, mais par des millions de citoyens israéliens qui, après le 7 octobre, exigent sécurité, justice et vérité face à l’agression terroriste du Hamas.
Ce que ces manifestants refusent de voir, c’est qu’à Gaza comme à Tel-Aviv, les familles veulent vivre en paix, mais que la paix ne peut exister sans reconnaître le droit à la défense de l’État d’Israël.
Et pendant que ces faux militants de la paix manifestent sur les quais de Rhodès, ce sont les croisiéristes israéliens, en quête de repos, qui deviennent cibles d’une haine bien réelle.
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