Les diminutions de fonds américaines sont visibles: au total, 1.000 travailleurs de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont reçu leurs lettres de licenciement mercredi matin, compte tenu de la situation économique difficile suite aux sanctions américaines.

Un représentant du siège de l’organisation à Gaza a déclaré à l’agence de presse Shihab. Les ouvriers ont menacé d’une explosion dans les prochaines heures si les lettres de licenciement n’étaient pas gelées, mais jusqu’à présent le commissaire général de l’organisation refuse de se rétracter.

L’agence arabe, Hadith, a rapporté que certains employés s’étaient évanouis lors d’une réunion au siège de l’UNRWA à Gaza après avoir reçu leurs lettres de licenciement. Les Palestiniens signalent également qu’un employé licencié a essayé d’incendier les bureaux de l’UNRWA à Gaza. Un autre travailleur s’est évanoui lors d’une manifestation devant les bureaux de l’organisation.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Selon les rapports, le salaire d’un employé de l’UNRWA lors d’ une mission dans la bande de Gaza, peut atteindre 20 000 $ par mois. La décision de congédier ces employés fait suite à la crise budgétaire aprés la décision des États-Unis de réduire de 250 millions $ son soutien financier.

Au cours de l’année 2017, des tunnels terroristes avaient été découverts dans trois écoles différentes de l’organisation dans la bande de Gaza. Trois ans plus tôt, lors de l’opération Tzuk Eitan, des stocks de roquettes avaient été trouvés dans ces écoles.

Lors de la conférence des donateurs, le mois dernier, le gouvernement britannique a annoncé qu’il augmenterait son soutien budgétaire à 11,34 millions d’euros, portant son soutien total à 43 millions d’euros, à l’ombre d’une visite du prince William, duc de Cambridge, en Israël.