Santiago de Compostela tente d’augmenter le tourisme, mais a perdu sa liaison aérienne directe vers Israël pour son soutien symbolique contre l’Etat Juif, indique la Voz de Galicia.
La filiale espagnole d’El Al a tenu pendant des mois des négociations avec les responsables de la région autonome de Galice, dans le nord de l’Espagne, pour l’ouverture d’une ligne directe entre la capitale, Santiago de Compostela et Tel-Aviv. Cependant les pourparlers ont échoué en novembre dernier parce que les représentants de la ville les ont trahis et ont appuyé une motion devant le conseil en faveur du boycott d’Israël.
L’une des principales sources de revenus est le tourisme en Galice, où 18,2% de sa main-d’œuvre est au chômage, tandis que chez les jeunes de moins de 25 ans, le chômage atteint les 43%. Le gouvernement a investi des millions d’euros pour créer de nouveaux emplois dans le secteur du tourisme et attirer le tourisme international vers les attractions régionales, notamment le pèlerinage catholique à la Camino de Santiago, qui attire plus de 250.000 pèlerins et touristes chaque année.
Le conservateur du Parti populaire (PP) a accusé l’extrême gauche qui a remporté les élections dans la ville de Santiago l’an dernier, d’avoir saboté les efforts pour faire capoter les négociations sur l’ouverture d’une liaison avec Israël.
Le conseiller Alejandro Sanchez-Brunete, PP, a rapporté que les pourparlers étaient à un stade avancé, mais le mouvement contre Israël a abouti à la perte de cette liaison aérienne.
Selon les rapports, les administrateurs de la filiale espagnole d’El Al étaient enthousiastes à l’idée d’associer les trois capitales religieuses : Santiago de Compostela-Rome-Jérusalem, et de promouvoir le tourisme en provenance des États-Unis, d’Asie et d’autres régions du monde. Mais apparemment, le parti pris anti-israélien qui prévaut parmi les leaders de la ville galicienne a refroidi le projet.
Près de 350.000 touristes israéliens visitent l’Espagne chaque année.