Les citoyens de l’Égypte ont exprimé hier (dimanche) leur colère et provoqué un tollé dans les médias égyptiens, après la découverte de la photo de Golda Meir au sein d’un  musée lors de l’exposition de « Pioneer Women » dans le village pharaonique de Gizeh, près du Caire. L’image du quatrième Premier ministre d’Israël, Golda Meir a étonné les visiteurs.

Le nouveau musée a ouvert ce week-end et son exposition a pour objectif de montrer les différentes histoires de femmes qui ont changé la société humaine à travers le monde. La photo de Golda Meir a été accrochée à côté des autres photos de femmes comme le Premier ministre britannique Margaret Thatcher et les épouses des présidents d’Égypte, Suzanne Moubarak et Jihan Sadate.

Le chef du village pharaonique, le Dr Abdul Salaam Rajab, a été prompt à expliquer et présenter des excuses: « C’était une erreur et cela a été corrigé. Personne ne doute de notre patriotisme. S’exprimant sur le site web du journal « Al-Ahram »,il a expliqué que le musée comprend des expositions et les photographies des 70 femmes du monde entier qui ont eu un impact marqué sur l’humanité, à la fois positivement et négativement, lors de l’époque pharaonique jusqu’à nos jours.

Rajab a dit que le musée peut également montrer des photos de Oum Kalsoum, la princesse Diana et Angelina Jolie: « Toutes ces femmes ont été soigneusement choisies, et l’une d’elle était en effet Golda Meir, mais l’image a été retirée du musée juste après son ouverture le samedi, après que plusieurs participants aient protesté contre la présence de son image ».

Ragheb a souligné que le but du musée est de prêter attention aux femmes en Égypte et d’appeler à la normalisation avec Israël, mais les politiques du Nil et les foules s’y opposent, même 36 ans après la signature de l’accord de paix.

Parmi les manifestants, il y avait l’écrivain égyptien Youssef al-Qaïda, qui est allé plus loin et a exigé une interview télévisée hier avec des avocats pour une future action en justice contre les responsables.

Il a dit : «ce fut la femme la plus dangereuse de l’histoire d’Israël », et a ajouté  « une extrémiste anti-arabe». Il a accusé le musée de « crime contre la patrie ».

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