Une révélation qui secoue profondément l’opinion publique israélienne.
Selon plusieurs sources sécuritaires citées par le journaliste אלחנן גרונר (Elhanan Groner), Mahmoud Kawasme, haut responsable de la branche militaire du Hamas et cerveau de l’enlèvement et du meurtre des trois adolescents israéliens Naftali Frenkel, Gil-Ad Shaer et Eyal Yifrah en juin 2014, fait partie des prisonniers libérés dans le cadre de la nouvelle phase de l’accord sur les otages.
L’homme derrière l’attentat qui a déclenché la guerre de 2014
Mahmoud Kawasme, originaire de Hébron, avait été condamné à la prison à vie pour son rôle central dans ce rapt qui avait bouleversé Israël et conduit au déclenchement de l’opération “Bordure protectrice” (Tsouk Eitan) contre le Hamas à Gaza.
Libéré une première fois lors de l’échange de Gilad Shalit, il avait été expulsé vers Gaza, où il avait repris des fonctions de direction au sein de la branche militaire du Hamas.
Les services de renseignement israéliens le considéraient depuis comme un des principaux responsables du “QG de Judée-Samarie” du Hamas à Gaza, chargé de planifier et financer des attaques en Cisjordanie.
Il avait été de nouveau arrêté par Tsahal durant l’opération à l’hôpital Shifa à Gaza au cours de la guerre actuelle — mais vient d’être inclus dans la liste des prisonniers échangés, selon les documents transmis vendredi à la mi-journée aux ministres.
Présenté aux ministres sous un intitulé édulcoré
Fait troublant : dans la documentation officielle présentée au gouvernement pour validation téléphonique de la liste, Kawasme aurait été décrit simplement comme un “agent ayant promu une activité militaire en Judée-Samarie” — une formulation qui, selon des sources gouvernementales, minimise gravement son profil réel.
Deux autres hauts cadres de la branche armée du Hamas auraient également été ajoutés à la dernière minute à la liste.
Démenti confus du gouvernement
Face à la polémique, des sources gouvernementales ont affirmé ce soir qu’il ne s’agissait pas du “même Kawasme” impliqué dans l’enlèvement des trois adolescents en 2014.
Cependant, plusieurs anciens officiers du Shin Bet et journalistes spécialisés en sécurité contestent cette version et rappellent que Mahmoud Kawasme, originaire d’Hébron, est bien identifié depuis plus de dix ans comme l’architecte de ce rapt.
Si la libération est confirmée, elle risque d’alimenter une crise politique majeure au sein du gouvernement israélien — déjà critiqué pour avoir accepté de libérer des dizaines de terroristes au passé sanglant en échange du retour des otages.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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