Se faisant passer pour un pratiquant de la cafédomancie, un Palestinien a arnaqué des femmes mariées et non mariée israéliennes.
GrĂące Ă une femme qui a eu le courage et sâest plainte Ă la police contre lâhomme qui lâa contactĂ©e sur Facebook, la police est venue voir une autre victime dâAmar bin Said Hurani et, ils ont compris quâil y avait dâautres femmes qui ont Ă©tĂ© blessĂ©es par lui. LâenquĂȘte a rĂ©vĂ©lĂ© quâaprĂšs avoir obtenu leurs photos intimes, il sâest fait passer pour une personne qui les a trouvĂ©es et a exigĂ© 100 000 NIS pour les rĂ©cupĂ©rer.
Lâaffaire de chantage a Ă©tĂ© rĂ©solue : au terme dâune enquĂȘte intensive menĂ©e par les enquĂȘteurs du dĂ©partement des crimes du district nord, la police a rĂ©ussi Ă arrĂȘter Amar Ben Said Hurani, un Palestinien de Tulkarem qui se trouvait en IsraĂ«l illĂ©galement, et sâest fait passer pour un lecteur dâavenir dans un cafĂ© pour tromper les femmes du nord.
Au cours de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e, lâenquĂȘte montre que Hurani avait lâhabitude de contacter diverses femmes via plusieurs comptes Facebook, offrant son aide pour prĂ©dire lâavenir. Avec les premieres femmes, Hurani a demandĂ© dâallumer une camĂ©ra vidĂ©o et dâexposer leurs corps â et lâa utilisĂ© pour leur extorquer des centaines de milliers de shekels tout en menaçant de diffuser leurs photos intimes au public. A lâune dâelles, qui demandait un peu de temps pour organiser lâargent, il Ă©crivit : « Ne soyez pas surprise si vous voyez demain vos photos dans les tĂ©lĂ©phones de vos associĂ©s. »
Lâarrestation dâHurani le mois dernier a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă la plainte dâune seule femme â qui a aidĂ© les autres victimes qui ont choisi de ne pas signaler ses actes. « Une femme est venue au poste de police et a dit que quelquâun la faisait chanter », a dĂ©clarĂ© aujourdâhui (mercredi) le sergent Miada Kabat, un criminel et dĂ©linquant sexuel du district nord. Selon elle, elle a reçu des messages dâun numĂ©ro et dâune personne quâelle ne connaissait pas, et selon lui, le propriĂ©taire du tĂ©lĂ©phone a oubliĂ© son appareil et il a trouvĂ© des photos et vidĂ©os intimes dâelle. La mĂȘme personne lui a demandĂ© 100 000 NIS pour quâil puisse lui rendre le tĂ©lĂ©phone. »
Entre autres choses, la femme a dĂ©clarĂ© que le maĂźtre chanteur sâĂ©tait identifiĂ© comme Ă©tant le propriĂ©taire dâun bar Ă HaĂŻfa et avait dĂ©clarĂ© avoir trouvĂ© le tĂ©lĂ©phone dans lâentreprise, qui contenait « de mauvais documents qui vous appartiennent ». Il a en outre affirmĂ© que le propriĂ©taire du tĂ©lĂ©phone avait installĂ© un widget qui documente chaque action quâelle effectue sur son tĂ©lĂ©phone. LâenquĂȘteur a notĂ© que la plaignante qui avait racontĂ© lâincident Ă©tait trĂšs stressĂ©e â et a admis quâelle ne soupçonnait personne. « Elle a dit que la personne qui Ă©tait en contact avec elle en avait entendu parler et avait dit que lui aussi avait Ă©tĂ© victime de chantage de la part de la mĂȘme personne, et quâil voulait lâaider et mĂȘme rĂ©colter de lâargent. »
LâenquĂȘte a rĂ©vĂ©lĂ© que la plaignante avait Ă©tĂ© victime de menaces lorsquâelle avait demandĂ© Ă mettre fin Ă sa relation avec Hurani. « Nous avons rĂ©alisĂ© que la mĂȘme personne qui Ă©tait en contact avec la femme est en fait lâextorqueur, et il se fait passer pour la mĂȘme autre personne sur le tĂ©lĂ©phone portable supplĂ©mentaire », a ajoutĂ© le chercheur Miyada. « Dans notre briefing, une rencontre Ă©tait prĂ©vue entre eux, selon laquelle le suspect viendrait dans le nord du pays pour recevoir lâargent de la femme afin de le transfĂ©rer Ă lâextorqueur. DĂšs quâil est descendu du bus, nous lâavons arrĂȘtĂ© et amenĂ© pour interrogatoire. Lâacte quâil a commis Ă©tait uniquement parce quâil voulait rencontrer la femme et nâavait pas vraiment lâintention de lui prendre de lâargent. «Â
Les enquĂȘteurs de la police ont vĂ©rifiĂ© le tĂ©lĂ©phone portable de Hurani et ont rĂ©alisĂ© quâil faisait chanter une autre femme. « Nous avons contactĂ© la femme et nous avons dĂ©couvert quâil lâavait fait chanter, et elle a Ă©galement portĂ© plainte », a dĂ©clarĂ© Katb. Hurani lâaurait fait chanter en lui promettant de lâaider. La police soupçonne que la femme croyait en lui, et pendant que les deux parlaient lors dâappels vidĂ©o, Hurani en a profitĂ© pour photographier la femme en sous-vĂȘtements Ă son insu, et a ensuite tentĂ© de lui extorquer 100 000 NIS.
« Nous savons quâil y a dâautres femmes Ă qui le mĂȘme homme sâest prĂ©sentĂ©  » a dĂ©clarĂ© Kabat. « Il leur a parlĂ©, mais parce quâils sont mariĂ©s, nous avons dĂ©cidĂ© de ne pas les joindre pour ne pas mettre leur vie en danger. Nous appelons les femmes victimes ou victimes dâextorsion Ă ne pas garder cette souffrance car police leur donnera toute lâaide, la protection et la discrĂ©tion. »
Suite Ă lâenquĂȘte policiĂšre, lâaffaire a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au bureau du procureur du district de HaĂŻfa, qui a formulĂ© un acte dâaccusation grave pour extorsion, atteinte Ă la vie privĂ©e et sĂ©jour illĂ©gal. Dans les prochains jours, le tribunal de district de HaĂŻfa entendra une demande visant Ă ordonner la prolongation de la dĂ©tention de Hurani jusquâĂ la fin des poursuites judiciaires Ă son encontre.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 â Tous droits rĂ©servĂ©s






