Au Royaume-Uni, un enseignant vient d’être écarté pour avoir… affiché trop de fierté nationale. Shaun Remmer, professeur et éducateur spécialisé à la Welburn Hall School de Thirsk, dans le nord de l’Angleterre, a appris qu’il ne pourrait plus exercer après avoir décoré son village de 150 drapeaux britanniques. Un geste qu’il jugeait “un hommage à la liberté et aux victimes du terrorisme”, mais que la direction de son établissement a considéré comme une “provocation politique”. Selon BBC News et The Telegraph, cette décision suscite un tollé dans une partie de l’opinion publique, qui y voit le symptôme d’une dérive idéologique : le patriotisme serait devenu suspect dans une Grande-Bretagne tétanisée par la peur d’offenser.
Les faits sont simples. À l’approche d’une commémoration nationale, Shaun Remmer a décidé de hisser des drapeaux à la gloire du Royaume-Uni dans les rues de sa petite ville du Yorkshire. “C’était un acte d’unité, pas de division”, a-t-il expliqué à Daily Mail. Mais dès le lendemain, la direction de l’école l’a convoqué, estimant que cette initiative pouvait “porter atteinte à la sensibilité d’élèves issus de minorités”. Quelques jours plus tard, l’enseignant recevait une notification de suspension. “On m’a puni pour avoir aimé mon pays”, a-t-il déclaré. L’affaire est depuis devenue virale sur les réseaux sociaux, ravivant un débat explosif sur l’identité nationale, la liberté d’expression et la peur du politiquement correct.
Pour beaucoup d’observateurs, cette sanction illustre une mutation culturelle inquiétante. Le Royaume-Uni, jadis fier de ses symboles, semble désormais céder à une forme d’autocensure. “Nous assistons à une inversion des valeurs”, dénonce un éditorial de The Telegraph : “On tolère les slogans pro-Hamas dans les rues de Londres, mais on punit un enseignant pour un drapeau.” L’affaire intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des manifestations pro-palestiniennes, où certains militants ont scandé des slogans antisémites sans réelle sanction. Dans le même temps, des figures publiques favorables à Israël, comme l’écrivain Douglas Murray, alertent sur une “haine anti-occidentale travestie en vertu morale”.
À Jérusalem, la nouvelle a trouvé un écho particulier. Pour de nombreux Israéliens, le cas de Shaun Remmer symbolise cette Europe qui renonce à défendre ses valeurs fondamentales : liberté, dignité, identité. “Ce qui se passe au Royaume-Uni, c’est ce que le terrorisme veut : une société paralysée par la peur de s’affirmer”, analyse un commentateur israélien sur Infos-Israel.News – Israël. L’affaire rappelle que la guerre idéologique menée par le Hamas dépasse largement le champ militaire : elle infiltre les consciences, fragilise les démocraties et rend honteux ceux qui osent dire ce qu’ils sont.
Au-delà du cas personnel, le sort de ce professeur britannique pose une question essentielle : qu’est devenu l’Occident ? Peut-on encore brandir un drapeau sans être accusé d’intolérance ? Dans un monde où les terroristes se font passer pour des victimes et où les défenseurs des valeurs occidentales sont réduits au silence, Shaun Remmer devient malgré lui un symbole. Celui d’un combat pour la liberté d’aimer son pays, de nommer ses ennemis et de refuser la culpabilité imposée par la bien-pensance. En Israël, cette affaire résonne comme un avertissement : la guerre contre le fanatisme ne se gagne pas seulement sur le champ de bataille, mais dans le courage de dire la vérité.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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