Shimon Peres, âgé de 93 ans, est décédé cette nuit, suite à une grave attaque cérébrale. La semaine dernière, l’ancien président avait été  en mesure de communiquer avec son entourage d’une certaine façon, mais aujourd’hui, sont état s’était serieusement aggravé et les médecins avaient confirmé le processus de fin de vie.

Le neuvième président a cessé de recevoir des médicaments selon les consignes des  médecins, car de nombreux patients dans la même condition que l’ancien président ne sont pas susceptibles de se rétablir.

Shimon Peres, né Szymon Perski le 2 août 1923 en Pologne, fut président de l’État d’Israël du 15 juillet 2007 au 24 juillet 2014.

Mais avant ce poste honorable, sa carrière politique fut bien remplie :

  • Haut-fonctionnaire au service du gouvernement israélien comme directeur adjoint
  • Directeur général du ministère de la Défense entre 1953 et 1959.
  • Premier ministre à trois reprises.
  • Membre du Mapaï, du Rafi, de l’Alignement, du Parti travailliste et de Kadima
  • Ministre au sein de douze gouvernements, ce qui lui confère une longévité inédite
  • Prix Nobel de la paix en 1994 pour sa participation aux pourparler de paix avec les Palestiniens qui menèrent aux accords d’Oslo
  • Présidence de l’État d’Israël du 13 juin 2007
  • Premier ancien chef du gouvernement désigné chef de l’État dans l’histoire d’Israël.
  • Fin de sa carrière politique, alors âgé de 90 ans.

Le 13 septembre 2016, après une rencontre avec des dirigeants de la technique de pointe israélienne, et 23 années jour pour jour après la signature des accords d’Oslo, Shimon Peres a été victime d’un accident vasculaire cérébral majeur qui l’a laissé dans un état critique.

Beaucoup ont interprété les dates, mais la plupart des israéliens ont un immense respect pour le personnage Shimon Peres qui a été le dernier fondateur de l’Etat d’Israel après Ariel Sharon.

Il a passé ses sept ans dans le bureau dans une activité mondiale infatigable, assister à des conférences, donner des discours autour de la planète, rencontrer les dirigeants du monde et  devenir synonyme de l’image de l’avenir d’Israël comme dessiné par l’aile gauche d’Israël. Il a maintenu son programme rigoureux après la fin de son mandat en 2014, jusqu’à ce que, il y a deux semaines, son corps a succombé à un accident vasculaire cérébral.

Sa mort marque la fin de la génération d’Israël des politiciens fondateur. On se souviendra pour sa grande contribution à la suprématie militaire de l’État juif au Moyen-Orient, mais aussi pour ses graves erreurs en agissant pour inverser les gains territoriaux remarquables du même état de 1967.

Shimon Peres va rejoindre dans le monde de la vérité, sa femme Sonya Gelman, née en 1923 et morte en 2011, et laisse trois enfants, sa fille, Himara Walden-Peres, linguiste, et deux fils, Yoni et Chemi, président de Pitango, une importante société israélienne de capital risque.

Il sera enterré lors de funérailles d’État dans la parcelle sur le mont Hertzl dédié aux grands chefs de la nation.

Que son Âme soit une source de bénédiction.