Shimon Stern, 27 ans, qui a été arrêté hier parce qu’il était soupçonné d’avoir tué sa mère à Beit Shemesh, a avoué sur les lieux du crime qu’il l’avait fait. Lors d’une audience, il a fait valoir que sa mère l’avait maltraité pendant des années et l’avait envoyé de force dans une clinique psychiatrique pour y être soigné.
Tamar Masandilov, 52 ans, résidente de Beit Shemesh, mère de neuf enfants, était institutrice de maternelle et propriétaire de sa propre école maternelle à domicile, mais cette année, elle a été forcée de la fermer en raison du fait que son fils Shimon a été libéré d’un centre psychiatrique, où il est retournée vivre chez elle. L’homme souffrait de troubles mentaux graves et a été hospitalisé plusieurs fois, 5 mois se sont écoulés depuis sa dernière sortie.
Les voisins ont confirmé que Shimon est connu dans tout le quartier pour ses bouffonneries et son comportement malsain. Selon l’un d’eux, la veille de l’incident, Shimon errait dans la maison comme un somnambule, frappant à des appartements, puis s’approcha de lui et lui demanda des cigarettes, se plaignant que sa mère ne lui en achetait pas. Le jour de la tragédie, le même voisin, Avi Freund, a appelé la police après que sa femme ait entendu sa fille Tamar crier que Shimon avait frappé sa mère.
Les ambulanciers qui arrivaient ont trouvé la femme inconsciente avec de graves blessures à l’arme blanche. Les mesures de réanimation ont été inutiles, et sa mort a été prononcée sur-le-champ.
Shimon, détenu sur les lieux du crime, a admis avoir poignardé sa mère à plusieurs reprises avec un couteau de cuisine parce qu’il était très en colère contre elle. Au moment de l’agression, il y avait d’autres enfants de la femme dans l’appartement, dont un mineur de 13 ans.
Hier, le tribunal d’instance de Jérusalem a prolongé la détention du suspect de dix jours, il sera transféré dans un hôpital psychiatrique et subira un examen psychiatrique.
Les proches de Shimon pensent qu’il y a eu négligence de la part des médecins qui l’ont renvoyé de l’hôpital, malgré le fait qu’il constituait une menace pour la société.