Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, n’est pas pressé de mettre fin à la guerre car il estime qu’elle entraîne Israël dans un marécage. Selon Sinwar, la guerre place l’intérêt national palestinien à l’ordre du jour. Ces conclusions découlent des messages que Sinwar a envoyés aux médiateurs des pays arabes.
D’après le rapport du ‘Wall Street Journal’ , les dirigeants politiques du Hamas à l’étranger, en revanche, sont désireux de mettre fin à la guerre à condition que l’accord garantisse la survie de l’organisation et lui donne un rôle dans la gouvernance de Gaza.
Le Hamas est convaincu que l’organisation peut tenir tête dans la campagne contre Israël, car la condamnation internationale prévaut sur Israël pour son entrée à Rafah, dans le sud de Gaza.
Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, par l’intermédiaire de médiateurs des pays arabes, sont dans l’impasse principalement en raison d’un désaccord sur la question de savoir si un cessez-le-feu et la libération des otages conduiront en premier lieu à la fin de la guerre. Israël veut avoir les mains libres pour reprendre les combats et atteindre ses objectifs de guerre, tandis que le Hamas veut qu’Israël mette fin à son invasion de Gaza et retire ses forces.