Une femme de 33 ans a été poignardée à mort jeudi par son mari et leur fils de 17 ans qui a voulu s’interposer dans leur maison à Petah Tikva a été blessé et a été transféré à l’hôpital Beilinson. La police a révélé que la femme a contacté la police et a crié au téléphone après le coup de poignard.
Mais il n’a pas été possible de comprendre la raison de son appel, la police a compris que l’appelant était en détresse, et la police a fait plusieurs tentatives pour localiser la source de la conversation, un autre appel a été reçu, cette fois, ce sont les voisins qui ont signalé des cris dans l’appartement d’à côté. A ce moment, la police était déjà sur le chemin de l’attaque.
La police a confirmé les détails et a noté que l’affaire est actuellement sous enquête. Les responsables de l’aide sociale sont arrivés dans les établissements d’enseignement où logent les cinq autres enfants et maintenant la municipalité travaille sur la façon de traiter la famille qui n’a plus de mère et un père qui sera arrêté immédiatement après son rétablissement.
Un résident local a déclaré sur Ma’ariv en ligne : « Ceci est un cas très triste, toute une famille détruite dans un tel événement et six enfants deviennent orphelins d’une mère et devront survivre par eux-mêmes, parce que leur père qui est le suspect sera arrêté peu après qu’il récupère de ses blessures. C’est une grande tragédie… »
L’attaque a commencé vers 08h40, au niveau de la rue Salih et le conflit entre le couple a été remarqué par un voisin qui a remarqué la jeune femme avec des saignements, elle a couru dans la rue et s’est effondrée sur la petite parcelle d’herbe près d’un palmier.
La femme a alerté les équipes sur les lieux et après avoir reçu les premiers soins, elle a été envoyée dans un état critique à l’hôpital Bilnison, son état s’est détérioré, elle a été admise à la salle de traumatologie de l’hôpital mais elle est décédée plus tard.
Un voisin qui habite à côté et a appelé la police a dit à Maariv en ligne : « Nous avons entendu des cris, nous avons appelé rapidement la police, la femme a couru dans la rue quand elle a été blessée et s’est effondrée près d’un palmier sur le trottoir. Quand nous avons vu le mari, avec les policiers, nous avons réalisé ce que nous soupçonnions. Il était en état d’ivresse. Nous ne savons pas exactement ce qui est arrivé à l’ intérieur de l’appartement, mais nous avons réalisé qu’il y avait un différend entre le couple « .
L’ambulancier du MDA, Jonathan Meisel a déclaré : « Dans l’une des pièces de la maison, nous avons vu un homme d’environ 42 ans semi-conscient, il a subi une blessure par arme blanche au haut du corps, nous lui avons donné un traitement médical. Un garçon de 17 ans qui était pleinement conscient et qui avait des coupures dans les membres a reçu un traitement initial et a été évacué pour un traitement ultérieur. «
MISE A JOUR 13:33:06| Apparemment, le contexte de l’incident est une dispute d’ordre financière entre le couple, mais aussi un conflit romantique, qui a conduit le mari à poignarder sa femme à mort et ensuite se poignarder. Un des enfants, âgé d’environ 17 ans, a été témoin de l’incident et a même été blessé lorsqu’il a tenté de séparer ses parents. Dans son témoignage, il a décrit l’attaque :
« J’ai entendu crier dans le salon, je suis sorti et j’ai vu mon père poignarder à plusieurs reprises ma mère et elle criait » le garçon a décrit son témoignage à la police, avant d’être transféré pour un traitement. « J’ai essayé de les séparer mais mon père était plus fort, il m’a poussé, je suis tombé, j’ai aussi été blessé, et puis j’ai vu que mon père se poignardait dans la poitrine. »
Une enquête initiale sur l’incident tragique a révélé que le couple était un couple qui a immigré en Israël en 2012, et il y a trois ans, a déménagé à Petah Tikva de Sderot. Le couple a eu cinq enfants, dont trois ont été envoyés chez leurs cousins après que les autorités de protection sociale eurent appris la violence à la maison. Un autre garçon a été envoyé à l’internat.
Selon une source proche de l’enquête, un différend entre le couple s’est récemment développé suite à un contexte financier qui a conduit, selon des sources proches de l’enquête, à des violences entre les époux. Selon la source, le couple est bien connu des autorités sociales en raison des difficultés d’intégration et de l’économie. Le couple s’est vu offrir une thérapie de couple et a même participé à deux séances. Cependant, les deux devaient rencontrer des travailleurs de la protection sociale cette semaine pour un diagnostic et un traitement initial, et ne l’ont pas fait ».
Le couple, malgré les rapports de violence n’a pas porté plainte auprès de la police. En plus de la suspicion d’un conflit financier, l’enquête a révélé que l’homme était très jaloux et soupçonnait apparemment que sa femme le trompait.
En même temps, les voisins du couple ont eu des difficultés à digérer ce qui s’est passé. Selon eux, c’est un couple calme et poli qui emmène toujours ses cinq enfants à l’école ensemble. « Nous n’avons pas vu de négligence », disent-ils. « Ils étaient le couple le plus silencieux du quartier, et nous ne les avons même pas vus se disputer les uns avec les autres ».
