Un Jordanien vend ses fruits dans la ville de Ramtha.
Les Jordaniens, habitués à vivre entretenu par l’ONU, commencent à percevoir les nouveaux réfugiés syriens comme des concurrents potentiels ….Ramtha, ville frontalière en Jordanie  devient de plus en plus hostile à la venue des réfugiés syriens qui font concurrence avec les commerçants jordaniens, qui se retrouvent face à un taux de chômage de plus en plus élevé.

Beaucoup de  jordaniens, comme Hamzi Dardur doivent faire face à une flambée de corruption à  la frontière entre la Syrie et la Jordanie depuis l’an dernier. Il dit que les camionneurs frontalières sont confrontées tous les jours à la corruption des  troupes syriennes en chemin vers la Jordanie.

Au début de la guerre civile en Syrie, les jordaniens ont accueilli les civils syriens en proie à une violence inégalée depuis plusieurs mois.  

Aujourd’hui, les jordaniens ne se sentent pas si magnanimes.Tous ont récemment perdu leur emploi dans l’industrie des services de cette ville frontalière, remplacés par des réfugiés syriens désireux de travailler pour une fraction de salaire. M. Dardur a été congédié de son poste dans un magasin local, son ancien salaire de 290 $ par mois – presque rançon d’un roi –  emploie aujourd’hui quatre Syriens.

Pendant ce temps, les réfugiés malades et blessés encombrent les hôpitaux de la région, et les Jordaniens se sont plaints.

« Dieu les aide, mais en même temps, ils font mal du pays », a déclaré un autre jordanien, Ali Mussa Al zurbi.

« Nous sommes un pays sans agriculture, sans eau et sans ressources naturelles. Nous sommes un pays pauvre dépendant de l’aide internationale. Et maintenant, les Syriens nous envahissent « .

 

1 COMMENTAIRE

  1. La solidarité n’existe pas entre les pays arabes, la solidarité s’arrête à la frontière israélienne mais je me pose une question
    « nous sommes un pays pauvre, sans eau, sans agriculture et sans ressources naturelles »
    D’abord ce pays, la Jordanie, faisait partie de ce qui nous avait été promis par la loi Balfour, car nous appartenant, cela nous a été volé, et il est à parier avec certitude que, si les Juifs avaient eu toute la superficie de leur terre, cette région ne serait pas sans agriculture etc…
    Au lieu de se plaindre, ils n’ont qu’à retrousser leurs manches, faire travailler leurs neurones, et prendre exemple sur Israël qui, de l’autre côté de la frontière, a su transformer les terres arides en jardin d’Eden.
    Ils veulent tous nous voler notre terre, y ont réussi partiellement, mais quand ils l’ont, sont incapables de la faire fructifier.