Un sondage mené par le Jewish People’s Policy Institute montre que seulement un quart (25 %) du public juif estime que le retour des personnes enlevées est l’objectif ultime de la guerre, et 47 % préféreraient une situation dans laquelle le Hamas perd le contrôle de la bande de Gaza.

Parmi l’opinion publique arabe, la tendance est inverse : 61 % préfèrent le retour des personnes enlevées sans renverser le pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza, et 11 % soutiennent l’effondrement du Hamas au prix de la mort des personnes enlevées.

La confiance dans une victoire israélienne dans la guerre a chuté de vingt pour cent depuis octobre, avec un peu plus de la moitié des Juifs interrogés désormais confiants dans la victoire.

Le pourcentage de Juifs ayant une grande confiance dans le gouvernement est passé de 38 % à 34 %. Parmi les Arabes, seuls 16 % ont une grande confiance dans le gouvernement.

Il s’agit d’une augmentation très significative par rapport aux années précédentes de la proportion d’Arabes en Israël qui pensent que la plupart des Juifs d’Israël sont de droite (62 %).

Parmi les Juifs laïcs, l’émotion dominante à l’égard des ultra-orthodoxes, des juifs de Judée Samarie et des personnes national-religieuses est la « colère ». Environ un dixième expriment des sentiments de « haine » envers les haredim et les juifs de Judée Samarie qui pourtant sont ceux qui sont les plus nombreux à Gaza et qui ont fait le plus de morts.

Parmi les juifs traditionnels, religieux et ultra-orthodoxes, il existe un groupe important, représentant près d’un quart des personnes interrogées, exprimant des sentiments de « colère » et de « haine » envers les « Tel-Aviviens » qui profitent de la guerre pour politiser le pays et qui avant le 7 octobre avaient diviser le pays et promettent de le faire à nouveau dans un avenir proche.