Par Infos Israel News
www.infos-israel.news
20/06/2025
Alors qu’Israël affronte une guerre multiforme contre l’Iran et ses alliés régionaux, les douleurs individuelles remontent à la surface. Lors d’une visite à l’hôpital Soroka, récemment touché par une roquette iranienne, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a évoqué le « prix personnel » payé par sa propre famille, citant notamment l’annulation du mariage de son fils. Cette déclaration, bien que sincère, a suscité une vive réaction de la part des familles des otages toujours détenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.
« Le prix ne m’a pas épargné, pas plus que ma famille »
Netanyahou, s’exprimant devant la presse, a déclaré :
« Il y a des coûts personnels dans cette guerre. Certains sont blessés, d’autres tués. Mon fils Avner a dû annuler son mariage pour la deuxième fois. Ma femme Sara endure cela depuis des années parce que je dirige la lutte contre l’Iran. Ce n’est facile pour personne. »
Le chef du gouvernement tentait ainsi de souligner l’implication totale de chaque citoyen, y compris la sienne, dans l’effort national contre les menaces existentielles.
Les familles des otages répondent : « Notre cauchemar dure depuis 622 jours »
Mais les familles des otages toujours retenus à Gaza ont immédiatement réagi, rappelant que leur propre fardeau est insoutenable.
Anat Angerst, mère du soldat capturé Matan Angerst, a publié sur le réseau X :
« Moi aussi, je paie un prix. Mon fils est en enfer depuis 622 jours. Il attend que vous, Monsieur le Premier ministre, le rameniez à la maison. »
Vicky Cohen, mère de Nimrod Cohen, également détenu, a ajouté :
« C’est dur d’annuler un mariage, je n’en doute pas. Mais cela fait 622 nuits que je ne dors plus. 622 jours de larmes. Il est temps de mettre fin à notre cauchemar. »
Une double réalité : guerre contre l’Iran, otages à Gaza
Depuis le début du conflit avec l’Iran il y a une semaine, 24 Israéliens ont perdu la vie, tandis que 53 otages israéliens sont toujours captifs à Gaza. La pression militaire sur l’Iran ne fait que s’intensifier, mais pour les familles des otages, la douleur est ancienne et toujours vive.
L’État hébreu est pris entre l’urgence sécuritaire nationale et l’obligation morale envers ses citoyens portés disparus ou en captivité. La frustration des familles est compréhensible, et elle reflète une blessure collective toujours ouverte depuis l’attaque barbare du 7 octobre.
Un musée numérique pour la mémoire du 7 octobre
Dans ce contexte chargé de mémoire, la plateforme “כאן 7.10.360” a récemment lancé un musée digital, dédié à la documentation et à la commémoration des événements du 7 octobre 2023. Ce projet vise à préserver la mémoire des victimes, des otages et des survivants, tout en offrant un espace interactif pour l’histoire contemporaine israélienne.
Conclusion : unité dans l’épreuve, mais des douleurs différentes
Le peuple d’Israël est uni dans l’épreuve, mais chacun vit la guerre à sa manière. Le Premier ministre paie, lui aussi, un prix personnel. Mais pour les familles des otages, le temps s’est figé depuis plus d’un an et demi. Leur cri n’est pas un reproche : c’est un appel à ne pas oublier.
Et face à la complexité de cette guerre, la mission de l’État reste double : protéger aujourd’hui, et ne pas abandonner ceux qui attendent depuis hier.
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