Face aux rumeurs selon lesquelles le ministère des Finances préparerait un budget pour l’aide humanitaire à Gaza, Bezalel Smotrich a répondu sans détour :
“Les Gazaouis ne m’intéressent pas. Ce qui m’intéresse, c’est la victoire et l’élimination totale du Hamas.”
Le ministre a réaffirmé que, malgré les pressions internationales et internes, la guerre doit se poursuivre jusqu’à la défaite complète de l’organisation terroriste. Selon lui, parler de reconstruction ou de soutien civil avant d’avoir anéanti militairement et économiquement le Hamas revient à affaiblir l’effort de guerre.
Smotrich insiste sur la nécessité d’un “étranglement économique” en complément de l’action militaire :
“On ne gagne pas contre le Hamas uniquement avec des chars. Il faut le couper de toute aide, de sa population, de ses camions. Le frapper au portefeuille.”
Il affirme que si ses propositions avaient été adoptées dès le début, la guerre serait déjà terminée et Israël aurait économisé “des dizaines de milliards de shekels”.
Un budget “humanitaire” sous conditions
Le ministre a néanmoins révélé travailler sur la création d’une “boîte de sécurité” comprenant à la fois des fonds pour la confrontation future avec l’Iran et un budget spécifique destiné à l’aide humanitaire… mais géré directement par Israël. L’objectif : assurer un contrôle total pour que l’assistance ne profite pas au Hamas.
“Nous devons être capables de financer nous-mêmes l’aide, de créer des zones de distribution sécurisées, et non continuer à faire passer les camions directement au Hamas.”
À ce jour, la majeure partie de l’aide est financée par des acteurs internationaux, mais Smotrich envisage un modèle où Israël superviserait et financerait une partie des livraisons, afin d’empêcher leur détournement.
Vers une décision militaire totale
Pour Smotrich, l’issue de la guerre ne peut être obtenue qu’à travers un contrôle militaire complet de Gaza.
“J’espère que demain, une décision claire sera enfin prise : foncer sur toute Gaza, la conquérir entièrement et écraser militairement le Hamas. Sans étranglement civil et économique, il n’y a aucune chance au monde de gagner. C’est la seule voie pour ramener les otages.”
Cette ligne dure, qui associe pression militaire totale et asphyxie économique, reflète la vision d’une partie du gouvernement israélien : aucune concession avant la reddition complète du Hamas.
Pour un suivi des décisions gouvernementales et de l’évolution militaire sur le terrain, voir Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak Be Israel et Alyaexpress-News.
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