La mentalité arabe primitive souscrit à l’idée que si vous marchez sur le drapeau de votre adversaire, vous l’insultez et montrez au monde que vous le méprisez.

Plus d’une fois, lors de manifestations de masse dans le monde arabe, nous avons vu comment les drapeaux du Grand Satan et les drapeaux du petit diable, les États-Unis et Israël, étaient brûlés, ainsi que les drapeaux apparaissant aux entrées des bâtiments officiels que vous ne pouviez pas éviter en marchant dessus.

Récemment, une membre du gouvernement jordanien, a pénétré dans l’un des bâtiments publics d’Amman alors qu’elle marchait sur le drapeau israélien.

Mais il y a aussi des cas inversés au cœur de l’Iran, où des enseignants d’établissements d’enseignement publics font tout pour éviter de marcher sur les drapeaux de pays comme les États-Unis et Israël.

À l’occasion du 40e anniversaire de la révolution islamique en Iran, les drapeaux des États-Unis et d’Israël ont été peints sur de nombreux trottoirs et routes afin de « gagner » le soutien du peuple. Mais tous les Iraniens ne sont pas disposés à utiliser ce dialogue primitif.

Hier, des cinéastes iraniens ont été vus en Iran peignant en noir des drapeaux des États-Unis et d’Israël pour montrer leur refus à la haine.