La ville de Strasbourg va de nouveau pour cette nouvelle rentrée scolaire proposer quatre menus dans les cantines scolaires: standard, végétarien, hallal et sans porc.

Mais il semble que toutes les communautés et type de régime alimentaire sont pris en compte, sauf la communauté juive, car les pratiquants ne mangent pas de repas Halal, ni standard, ni végétarien, mais des repas cashers.

Manger casher est important dans la religion juive, les animaux sont abattus par des rabbins, et beaucoup de variétés de viande et de poissons et crustacés sont interdites, ainsi que le mélange d’ingrédients (à base de lait et de viande) au sein d’un même repas.

Pour rappel, la capitale alsacienne est dirigée par le maire PS, Roland Ries. Cette ville se targue d’être la seule des grandes villes françaises à proposer un choix aussi vaste au quotidien dans les cantines, mais ne prend pas en compte les repas des jeunes élèves juifs ou ceux qui veulent manger casher sans être de confession israélite, pour des raisons de santé générale.

La raison pour laquelle la ville ne propose pas de repas Casher alors qu’elle le fait pour les musulmans avec des repas Halal, est due au fait que « les juifs sont minoritaires » selon Françoise Buffet, adjointe au maire en charge de la vie scolaire. Les juifs scolarisés à Starsbourg sont donc obligés de se limiter aux repas « sans porc », ce qui est n’est pas du tout adapté à leur pratique.

Les cantines municipales strasbourgeoises optent pour le menu standard, 25% pour le menu hallal, environ 5% pour le menu végétarien, le menu sans porc est dédié aux enfants de confession juive.

Le « surcoût » pour la mairie vient surtout des plats halal, produits qui sont préparés à part et de nuit, pour ne pas les mélanger avec les autres menus, explique Eric Wolff, directeur de l’Alsacienne de restauration.