En raison d’une décision de justice israélienne, les banques de l’Autorité palestinienne clôturent les comptes des prisonniers de sécurité liés au terrorisme et ayant tué des familles juives.
Suite à cette décision, des manifestations et des attaques ont eu lieu ces derniers jours contre ces mêmes banques au sein de l’Autorité Palestinienne.
Les banques palestiniennes craignent des poursuites et des sanctions. Vendredi soir, à Jénine, des personnes anonymes ont attaqué la succursale du Caire-Amman Bank et l’une des succursales a été détruite, et à Ramallah, des pancartes ont été affichées sur une autre succursale de la même banque les suppliant de ne pas appliquer cette décision, qui est « un signal et un soutien de la politique terroriste israélienne » selon eux. De plus, selon un rapport non officiel, un cocktail Molotov a été lancé sur une autre succursale bancaire à Bethléem.
Au cours des deux prochains jours, un amendement à l’ordonnance concernant les dispositions en matière de sécurité en Judée-Samarie, qui exposerait les banques opérant au sein de l’Autorité palestinienne à des peines de prison et d’amendes, devrait entrer en vigueur. C’est le cas s’ils continuent d’autoriser les opérations bancaires des prisonniers de sécurité emprisonnés en Israël et libérés. Dans cette guerre économique, le ministère de la Défense (Bennett) envisage de publier à l’avenir une liste des banques de l’Autorité palestinienne, où les comptes des prisonniers de sécurité sont tenus.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :